Twitter adopte officiellement le Do Not Track, à l’instar de Mozilla et Apple avec leurs navigateurs Internet respectifs ou d’AVG pour ses solutions antivirus.
Cette fonctionnalité permet à l’internaute d’appréhender les pratiques de ciblage publicitaire et de réguler en conséquence la transmission de ses données personnelles à des tiers.
Cchief Technical Officer pour le compte la Commission fédérale américaine du commerce (Federal Trade Commission), Ed Felten s’est réjoui, par le biais d’un tweet qu’a relevé le New York Times, d’une telle décision propice à une protection accrue du consommateur.
L’intéressé a souligné en parallèle que 400 autres grandes entreprises du Net ont fait ce même serment par lequel elles s’engagent à appliquer la démarche avant la fin de l’année.
Pour l’utilisateur final, c’est une liberté un tant soit peu retrouvée face aux nombreux cookies (fichiers témoins) qui collectent les données confidentielles à tour de bras.
Néo-arrivant dans la boucle, Twitter s’aligne simplement sur les exigences des autorités américaines en la matière et la refonte consécutive d’un document fondateur de la FTC, mettant en avant les défauts d’autorégulation des acteurs du Web dans ce domaine.
Selon des organes régulateurs, l’industrie dans son ensemble ferait preuve d’un laxisme prononcé qui condamnerait l’application uniforme du Platform for Privacy Preferences, ensemble législatif par lequel une entité, généralement un site Internet, déclare sur l’honneur ne pas avoir d’usage détourné des cookies, notamment pour pister les habitudes de ses visiteurs.
Vraisemblablement attaché au respect de la confidentialité, Twitter s’est déjà fait remarquer en refusant de livrer à la justice des informations relatives à l’un de ses utilisateurs.
Dans cette lignée, l’Innovator’s Patent Agreement de Twitter, une sorte de convention « anti-patent-trolls » octroie désormais à ses ingénieurs un contrôle renforcé sur leurs technologies et les brevets corrélatifs, tout particulièrement dans le cadre de contentieux judiciaires.
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