Google veut écourter ses démêlés judiciaires dans le dossier des cookies espions installés via le navigateur Safari d’Apple.
Le groupe Internet s’est déjà acquitté, en août 2012, d’une amende de 22,5 millions de dollars, soldant une procédure initiée quelques mois plus tôt par la Federal Trade Commission (FTC), autorité américaine chargée de faire respecter les règles de concurrence.
Afin de mettre un terme aux poursuites engagées en parallèle par une coalition de 38 États américains, le groupe Internet va débloquer une nouvelle enveloppe dont le montant est annoncé à 17 millions de dollars.
Les prémices de cette affaire remontent au printemps 2012, avec la découverte fortuite dudit cookie lors d’un examen impromptu de code source.
La FTC s’était alors enquise d’une éventuelle violation de la vie privée des internautes, en totale contradiction avec l’apaisement et la collaboration pacifique que Google semblait prôner en la matière.
Le groupe Internet avait en effet signé, en octobre 2011, un accord par lequel il s’engageait à faire preuve, pour les 20 années à venir, de transparence sur ses pratiques liées à la confidentialité.
Il n’en a rien été : le cookie en question contournait en l’occurrence les options de blocage de Safari, sans le consentement des utilisateurs.
Il s’est livré à une opération de traçage sur les systèmes iOS et OS X, a minima entre juin 2011 et février 2012, selon les 38 États qui se sont pourvus en justice.
Se défendant de toute velléité d’espionnage à grande échelle, Google a toujours évoqué « une implémentation malheureuse« , d’autant plus « indépendante de [sa] volonté » qu’elle n’avait entraîné aucune récupération de données personnelles.
De son côté, Apple a préféré invoquer son ignorance du fait, qui s’orchestrait ‘dans son dos’…
A travers l’accord signé ce lundi, Google s’engage également, comme le note Reuters, à informer plus régulièrement et plus efficacement les internautes sur la question des cookies.
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