Conflit Google-Chine : l’OMC pourrait avoir son mot à dire
Alors que Google a réaffirmé encore une fois sa volonté de ne pas se plier à la censure sur Internet en Chine, l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) pourrait se saisir de ce dossier.
En effet, lors d’une audition sur la liberté sur Internet menée cette semaine par une sous-commission du Sénat américain, l’administration Obama a émis l’idée de porter cette affaire devant l’OMC, au motif que la Chine entraverait les règles internationales de libre concurrence, dans la mesure où la censure institutionnalisée pénaliserait les entreprises étrangères, et favoriserait les entreprises chinoises, comme le moteur Baïdu, qui sont obligées de respecter cette censure sur le Web.
Microsoft continuera de se plier aux règles chinoises
De son côté, Microsoft a réaffirmé sa volonté de continuer à exercer ses activités en Chine, en se soumettant, sans restrictions, aux lois locales, et en respectant donc la censure imposée par les autorités.
« Que Google reste ou non, nous ferons les promotion [en Chine ] de nos services de recherche en ligne et du ‘cloud computing’ de manière agressive », a déclaré à l’agence Reuters Zhang Yaqin, directeur de la R&D chez Microsoft pour la zone Asie-Pacifique, à l’occasion de l’ouverture de la session annuelle de l’Assemblée nationale populaire, le parlement de la République populaire chinois.