La conquête spatiale fait tourner la tête d’entrepreneurs vedettes comme Elon Musk ou Jeff Bezos. Le fondateur d’Amazon, a expliqué comment il accompagnait le financement de sa société Blue Origin. Car les investissements requis sont phénoménaux avec la volonté de se positionner sur le tourisme spatial et le lancement de satellites pour le compte d’opérateurs.
Lors d’un congrès sur l’espace organisé la semaine dernière à Colorado Springs, le fondateur et CEO d’Amazon a déclaré qu’il vendait chaque anné environ un milliard de dollars d’actions de son groupe pionner dans le commerce électronique pour assurer le financement de Blue Origin.
Le milliardaire Jeff Bezos (troisième fortune du monde selon Forbes) est le premier actionnaire individuel d’Amazon en détenant environ 81 millions d’actions (soit près de 17% du capital). Sachant que la firme est valorisée presque 422 milliards de dollars.
Tout comme Elon Musk du côté de SpaceX, Jeff Bezos parie sur le potentiel de ré-utilisation des fusées pour diminuer les coûts d’exploitation de Blue Origin, qui a vocation à devenir une société rentable et autonome.
L’influent business man, qui détient Amazon mais auss le journal The Washington Post, se projette déjà dans la conception d’une fusée plus puissante baptisée New Glenn en vue de transporter des satellites dans l’espace.
L’investissement est conséquent : 2,5 milliards de dollars. Un premier client a déjà pris position : Eutelsat. Le premier lancement est prévu d’ici 2020.
Sur le pendant du tourisme spatial, le programme New Shepard s’adressera d’abord aux gens fortunés dans un premier temps mais, fidèle à l’image d’Amazon et ses prix compétitifs, Jeff Bezos compte développer le business en mode mass market à terme.
L’aventure spatiale exige des investissements…et du temps. Ainsi, les premiers vols d’essai du programme Blue Origin visant à transporter des passagers à une centaine de kilomètres au-dessus de la Terre étaient prévus cette année mais, a priori, ils seront décalés à l’année prochaine. En vue d’une démarrage commercial en 2018, la première capsule sera en mesure d’embarquer six passagers.
De son côté, Elon Musk avance avec SpaceX en pariant sur des fonds d’investissement pour la financement ou des firmes comme Google.
Fin mars, la firme californienne est parvenue à lancer une fusée Falcon 9 déjà utilisée en avril 2016 (une première dans l’histoire de l’industrie spatiale selon Reuters).
Elle avait pour mission de placer un satellite de l’opérateur SES sur orbite. Encore plus fort : elle a réussi à récupérer le premier étage de la fusée dans la perspective d’une éventuelle troisième utilisation.
Dans la vision de conquête spatiale, Elon Musk se projette au-delà en pariant sur des voyages autour de la Lune voire l’exploration humaine sur Mars.
La guerre des prix et des destinations spatiales commencent déjà. Elon Musk suggère un billet à 200 000 dollars pour rejoindre Mars quand le programme commercial sera enclenché d’ici 2020 selon ses projections.
Mais le patron de SpaceX a prévenu les candidats potentiels des risques encourus dès septembre 2016. « Je pense que les premiers séjours sur Mars seront vraiment très dangereux. La probabilité de mourir [« risk of fatality » dans la version originale en anglais, ndlr] sera très élevée », relève The Daily Mail.
Dans le segment du tourisme spatial, il faudra également suivre l’évolution du projet Virgin Galactic du milliardaire britannique Richard Branson qui proposerait un trip dans les étoiles pour 250 000 dollars. Les places sont disponibles en pré-réservation mais sans date fixe de départ dans l’espace.
(Crédit photo : Blue Origin – New Glenn)
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