Contract Live : la start-up française veut devenir le Salesforce des contrats
Exploitée par WitchBird, la plate-forme Contract Live propose une solution SaaS de gestion des contrats. Cette jeune pousse dispose d’appuis surprenants et a démarré son expansion internationale, notamment les Etats-Unis.
Un advisory board de qualité
Mathieu Lhoumeau a bientôt 29 ans, mais reste le plus âgé de son entreprise.
Malgré le manque d’expérience des deux fondateurs, il attribue sa réussite à « l’advisory board » de grande qualité qu’il a constitué.
Depuis août 2011, il inclut Emmanuelle Mignon, ex-conseillère de Nicolas Sarkozy à l’Elysée (elle avait ensuite rejoint le top management du groupe EuropaCorp de Luc Besson puis est retournée au Conseil d’État).
On y trouve également Maxime Lombardini, Directeur général d’Iliad :
« En fait, ce sont des personnes qu’on a pu croiser dans nos emplois passés. J’ai travaillé chez Free il y a quelques années, où j’ai rencontré Maxime Lombardini. »
« Par Science-Po, j’ai rencontré Vincent Mercier, vice-Président monde du conseil de surveillance de Roland Berger [consulting]. Et on a deux entrepreneurs, Jean-François Poncet qui a fondé le Groupe Galien [formation] et Alain Raynal. »
Mathieu Lhoumeau poursuit : « Ces gens ont accepté de nous suivre assez facilement. Nous sommes allés les voir et ils ont dit oui directement. Ils compensent notre manque d’expérience sur les choix stratégiques pour le développement de la société. Voilà pourquoi nous avons réussi à aller aussi vite en moins de deux ans. »
Outre ces prestigieux mentors, Mathieu Lhoumeau a puisé son inspiration dans le cloud aux États-Unis : « On essaye de faire ce qu’a fait Salesforce il y a 12 ans dans la gestion de la relation client (CRM). »
« Auparavant, seules les grandes entreprises y avaient accès. Salesforce est arrivé avec une offre cloud orientée PME et a cartonné comme ça, en cassant les prix et en révolutionnant le système. On veut faire la même chose dans la gestion de contrats. »
Justement, Contract Live intègrera la plate-forme Salesforce dans le courant de l’été.
(Lire la suite page 3 : une start-up qui n’a pas levé de fonds mais s’exporte déjà aux États-Unis)