Convargo veut se faire une place sur le marché du fret à digitaliser
La start-up Convargo, soutenue par un pool d’investisseurs IT influents (Xavier Niel, PKM, JAG…) et de pros du transport de marchandises, lève 1,5 million d’euros.
Avant même son lancement opérationnel, Convargo annonce une levée de fonds de 1,5 million d’euros auprès d’investisseurs chevronnés du monde de l’internet tels que Xavier Niel (Free et Kima Ventures), Jacques-Antoine Granjon (Vente Privée), Pierre Kosciusko-Morizet et Olivier Mathiot (PriceMinister), Oliver Samwer (Global Founders Capital), Jean-David Blanc (Allociné et Molotov), Marc Menascé (Menlook), Clément Benoit et Benjamin Chemla (Resto-In et Stuart), et Thibaud Lecuyer (Dafiti).
On y trouve également des experts dans le domaine du transport de marchandise comme Roger Crook (ex-DHL Global Freight Forwarding) ou François Bourgeois (fondateur de Teleroute qui a succédé au 3617 LAMY, la première bourse de fret sur Minitel).
Ils sont tous attirés par le gros marché du fret en voie de digitalisation : il pèse 44 milliards d’euros rien qu’en France avec des petites structures éparpillées (37 200 sociétés), dont 97% de moins de 50 salariés.
A l’instar d’autres services comme Chronotruck qui cherche à lever des fonds de son côté, la marketplace Convargo veut remplir les camions vides sur le marché du fret, faciliter la relation entre transporteur et expéditeurs et dématérialiser les process (confirmations d’affrètement, bons de livraison et factures…).
La start-up parisienne compte s’appuyer sur un modèle économique s’appuyant sur une commission sur le prix du transport uniquement côté expéditeur.
L’objectif de cette levée de préparer la mise en orbite en septembre prochain de la start-up Convargo, qui est dirigée par Maxime Legardez, qui a travaillé sur plusieurs services ou projets en mode start-up comme GlassesGroupGlobal (vente de lunettes en ligne), Foodpanda (commande et livraison de repas à domicile) ou Vaniday (réservation de soins de beauté et de bien-être).