Elle propulse aujourd’hui l’assistant vocal Cortana à travers la base de données Satori, alimente un service de recherche de contenus multimédias dans les consoles Xbox et peut être implémentée sur les sites Web par le biais d’un module JavaScript : la technologie Bing a une influence grandissante dans – et au-delà de – l’écosystème Microsoft.
Ce qui n’était à l’origine qu’un moteur de recherche accessible via un navigateur Web se positionne aujourd’hui comme un service transversal capable d’apporter une valeur ajoutée au sein même des applications et des différents terminaux numériques. Une nouvelle étape en ce sens vient d’être franchie avec l’intégration de Bing dans la suite bureautique Office.
Seule la version anglaise de Word Online est concernée dans l’état actuel. Mais d’autres jonctions sont vouées à s’établir sur ce même modèle qui vise à assurer une disponibilité plus immédiate de l’information. Microsoft insiste sur la dimension contextuelle du service, qui examine le contenu du document sur lequel l’utilisateur travaille pour lui fournir des résultats pertinents.
Dans une contribution blog, la firme donne l’exemple du terme « Lincoln », à la fois relatif au 16e président des Etats-Unis, à une ville de l’Etat américain du Nebraska, à un film de Steven Spielberg sorti en 2012… et à un concessionnaire automobile. Un enfant réalisant un exposé sur l’homme politique en mandat entre 1860 et 1865 ne sera pas redirigé vers la même liste de résultats que le touriste qui prépare une balade dans le Nebraska.
Le défi pour Microsoft consiste à s’adapter à des situations plus complexes d’un point de vue linguistique et/ou sémantique. Illustration avec le terme « Amazon », qui pour un Français, ne pourra désigner que le groupe pionnier du commerce électronique… mais qui, pour un anglophone, pourra aussi bien qualifier un fleuve du Brésil qu’un peuple de la forêt équatoriale. D’autres subtilités peuvent entrer en ligne de compte : alors que les Français connaissent Paris comme la capitale de la France, les Américains assimilent aussi le terme à une ville du Texas.
Cette dimension multilingue, Microsoft y travaille de longue date. Sa proposition de valeur se nomme Snapshot. Lancé en juin 2012, ce système s’appuie sur la technologie Satori (« compréhension » en japonais) pour interpréter le monde à travers les relations qui existent entrent les milliards de lieux, de choses et d’entités qui le composent.
La base de connaissance(s) qui en résulte est au coeur de l’assistant vocal Cortana, présenté comme une plaque tournante de l’expérience utilisateur sur Windows Phone et amené à investir d’autres plates-formes, dont Windows 10. Mais Bing est déjà présent sur les OS Windows à travers la fonction SmartSearch. Il propulse également la recherche vocale sur les consoles Xbox One. Microsoft l’a récemment intégré dans la préversion de Sway, ce bloc-notes collaboratifs qui permet de créer des présentations multimédias.
Bing s’ouvre aussi aux développeurs tiers, afin qu’ils puissent en intégrer les capacités dans leurs applications. Y compris pour déclencher, à la voix ou par écrit en langage naturel, des commandes ou des successions de commandes.
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