Coup d’arrêt pour le marché du stockage externe
En croissance ininterrompue depuis 2009, le marché du stockage externe a connu un recul en valeur au 1er trimestre 2013. L’appétence des marchés émergents n’a pas compensé la chute de la demande dans les pays industrialisés.
Le marché du stockage externe a connu un recul en valeur au 1er trimestre 2013.
Quoique moindre (-0,9% sur un an, à 5,9 milliards de dollars), la baisse est significative : elle coupe court à une dynamique de croissance ininterrompue depuis 2009.
L’appétence des marchés émergents n’a pas compensé la forte chute de la demande enregistrée dans les pays industrialisés.
En y combinant les recettes générées par les supports de stockage internes, les revenus de l’industrie s’élèvent, sur la période de référence, à 7,7 milliards de dollars, soit un repli annuel de 3,2%.
Par opposition, la capacité délivrée continue de croître, à 7,8 exaoctets (+26,4%). C’est le reflet d’une contraction généralisée des marges brutes, due à un rééquilibrage du marché consécutif à la flambée des prix du stockage magnétique fin 2011.
Comme le note IDC dans son rapport trimestriel Worldwide Quarterly Disk Storage Systems Tracker, la hiérarchie des constructeurs dans le domaine du stockage externe n’a guère évolué.
EMC conserve les rênes du marché, avec 30,4% des revenus, soit 1,798 milliard de dollars. C’est mieux que les 1,733 milliards (29% du marché) engrangés en 2012.
Au deuxième rang, on retrouve NetApp, qui enregistre également une progression (14,9%, à 879 millions de dollars). IBM s’accroche au troisième rang, malgré une légère contraction (-0,5%) de sa part de marché.
HP, qui captait encore plus de 10% des revenus l’année passée, n’en détient plus que 8,5%. La multinationale américaine est rattrapée, à la 4e place (« égalité statistique », selon IDC), par Fujitsu avec ses 8,9%.
Elle se positionne néanmoins au deuxième rang – derrière EMC et devant Dell – en agrégeant stockage interne et externe.
Sa présence est néanmoins anecdotique dans le domaine du NAS et du SAN non-mainframe, un segment qui se distingue par sa croissance de 0,4%, à 5,1 milliards de dollars.
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