Créer, tester, déployer et administrer des sites Web plus simplement. C’est l’objectif de WebMatrix.
Dans le cadre de la session CodeMash V2.0.1.1 « spécial développeurs » organisée la semaine dernière aux Etats-Unis, Microsoft a présenté la version finale de ce logiciel gratuit censé vulgariser la création de sites Web au-delà de la simple plaquette Internet.
Disponible via la plate-forme Web Platform Installer (la porte d’entrée de Microsoft pou créer des sites Web), WebMatrix comprend un serveur web de développement (IIS Express), un framework (ASP.NET) et une base de données embarquée (SQL Server Compact).
Décliné en neuf langues (dont le français), ce logiciel Microsoft s’ouvre à l’open source : une quarantaine d’applications (.NET ou PHP) est disponible dont Drupal, Joomla ou WordPress (outils de gestion de contenus, CMS).
Selon Silicon.fr, il facilite aussi le référencement grâce à son outil intégré d’optimisation des sites pour les moteurs de recherche (SEO).
L’outil serait donc adapté à des cibles comme les étudiants « ou pour toute personne cherchant un moyen simple et rapide de créer un site Web ».
De là à servir d’outils pour accompagner les débuts d’une PME sur Internet…« A mon sens, la réponse est oui », a précisé Bernard Ourghanlian, Directeur Technique et Sécurité de Microsoft France, lors d’une conférence téléphonique organisée vendredi matin. « Mais il faut un minimum de compréhension et de connaissance de l’informatique. On simplifie l’expérience pour développer des sites Web. »
Damien Tournoud, Directeur Technique de Commerce Guys et contributeur principal de Drupal 7, a également loué l’effort d’intégration entre Drupal 7 qui est apparu en début d’année et SQL Server (système de gestion de bases de données Microsoft).
Des passerelles entre le code généré (HTML 5 et CSS3 fournis comme modèles de manière native) à partir de WebMatrix facilitent la transition vers des outils plus pros du catalogue Microsoft comme Visual Studio et SQL Server.
Pour développer l’écosystème WebMatrix, Microsoft a monté des partenariats avec une trentaine d’hébergeurs dans 18 pays (trois ont signé en France : Netissime, Ikoula et bientôt Amen).
Alors, quelles sont les limites de cet outil ? Bernard Ourghanlian cite l’absence d’outils poussés comme la gestion de cycle de vie du produit (PLM), de fonctions collaboratives et de tests de capacité en charge.
Quant aux déclinaisons de sites Web mobiles, « ce n’est pas une cible naturelle dans ces environnements-là. »
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