A compter du 17 juin, il ne faudra plus parler de Creative Suite, mais exclusivement de Creative Cloud.
A cette échéance, Adobe abandonnera son modèle de commercialisation traditionnel – en l’occurrence, la vente à l’acte – en faveur d’un modèle de souscription basé sur l’abonnement mensuel.
Photoshop, Illustrator, InDesign, Premiere Pro, Flash, AfterEffects, Dreamveawer… toutes les composantes de la Creative Suite sont concernées sans distinction.
Les instances logicielles ne sont pas à proprement parler déportées dans le cloud. Seuls le sont les installeurs.
L’utilisateur a tout loisir d’utiliser séparément chaque application, avec néanmoins une obligation : se connecter au moins une fois tous les 30 jours pour valider ses licences logicielles, qui ne lui sont concédées qu’au mois.
Quand bien même il dépossède le client du produit final sur un modèle 100% dématérialisé, ce concept aurait séduit, depuis son introduction fin 2011, 2,5 millions d’abonnés, dont 500 000 payants, à s’en fier aux statistiques d’Adobe.
L’éditeur américain a mis à profit sa conférence MAX tenue à Los Angeles pour procéder en parallèle à un renommage de ses solutions, qui porteront désormais l’estampe « CC », pour « Creative Cloud ».
Elles seront notamment interfacées avec les technologies collaboratives héritées en décembre 2012 du rachat de Behance.
Un objectif pour 2015 : réunir, au gré de cette migration vers le cloud, 800 000 utilisateurs supplémentaires, selon le Directeur senior du marketing, Scott Morris.
La démarche vise aussi, de l’aveu de David Wadhwani (vice-président et Directeur général des activités Digital Media), à compenser un recul des ventes « en dur », les clients préférant de plus en plus systématiquement se sustenter de version anciennes de la Creative Suite.
Adobe cherche à rééquilibrer son modèle économique pour le fonder plus sensiblement sur des revenus récurrents, avec l’ambition de générer, à long terme, l’intégralité de ses revenus sur le principe de l’abonnement mensuel.
Un prix d’appel : 61,49 euros par mois moyennant un engagement d’un an, à comparer aux quelque 3500 euros TTC du pack Creative Suite 6 Master Collection disponible sur DVD.
Les détenteurs d’une version originale de la Creative Suite (3 à 5.5) bénéficieront d’une ristourne la première année, à 36,89 euros. C’est même 24,59 euros pour les possesseurs de la CS6.
Les étudiants et enseignants seuls en auront pour 19,99 euros, toujours sur une base mensuelle. Les titulaires de licences en volume (versions Équipes et Entreprise) se voient proposer un tarif de 49,19 euros par utilisateur s’ils s’engagent avant août.
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