En quatre ans et demi, Kickstarter s’est imposé comme l’une des institutions du financement participatif (crowdfunding).
La plate-forme Web américaine initie un coup de rétroviseur sur une année 2013 florissante : 19 911 campagnes ont atteint leur objectif, contre 18 109 en 2012.. et 11 836 en 2011. Des quelque 3 millions d’investisseurs recensés, 807 733 ont financé plus d’un projet. 81 090 en ont financé au moins dix. Un total de 480 millions de dollars a été injecté par ces « backers », soit 1,315 million de dollars par jour… ou 913 dollars à la minute. Un an plus tôt, les compteurs affichaient 320 millions de dollars, avec 2,2 millions de contributeurs.
En offrant une alternative au financement de l’innovation par les business angels et le capital-risque, KickStarter a permis l’émergence de concepts comme SmartThings, qui exploite l’Internet des objets en relation avec les smartphones. Parmi les projets phares de l’année 2013, le scanner 3D pour iPad proposé par la start-up américaine Occipital a concentré 1,29 million de dollars d’investissements en une quarantaine de jours.
La console de salon Ouya, sous Android, a retenu l’attention de plus de 63 000 personnes, qui l’ont soutenue à hauteur de 8,5 millions d’euros. La société à l’origine du produit a ensuite bouclé un tour de table de 15 millions de dollars. Autre console de jeux sous Android, mais au format nomade : la Gamestick a récolté 650 000 dollars.
Certains projets financés en 2012 sont aujourd’hui entourés d’un vaste écosystème d’applications et services. C’est le cas du casque à réalité augmentée Oculus Rift (2,4 millions de dollars levés) et de la smartwatch Pebble (10,2 millions). Au-delà des nouvelles technologies, le divertissement s’est illustré cette année sur Kickstarter. Plus de 90 000 « backers » ont participé au financement – 5,7 millions de dollars – du film tiré de la série Veronica Mars.
Des projets plus confidentiels se sont concrétisés : un skate park à Philadelphie (11 511 dollars), une exposition photographique sur le mur de Berlin (environ 25 000 dollars) ou encore le film Inocente (52 527 dollars), récompensé d’un oscar. Un autre film, en l’occurrence Blue Ruin, financé l’année passée, a eu les honneurs du Festival de Cannes.
A contrario, certaines initiatives sont tombées à l’eau. Les inventeurs du porte-monnaie électronique Geode ont disparu des radars en encaissant plusieurs dizaines de milliers de dollars. La maison d’édition à l’origine du jeu de plateau The Doom That Came To Atlantic City ! (122 000 dollars récoltés) ont officialisé l’abandon du projet le 23 juillet dernier.
Selon une étude de l’université de Pennsylvanie, 3,6% des campagnes KickStarter financées avec succès ne se concrétisent jamais.
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Crédit photo : smit – Shutterstock.com
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