Cube : une imprimante 3D grand public traverse l’Atlantique

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Cube imprimante 3D

A la faveur de son programme partenaires, l’Américain 3D Systems amorce la commercialisation, en France, d’une gamme d’imprimantes 3D dont le modèle Cube se destine au grand public… pour plus de 1000 euros, néanmoins.

L’édition 2013 du salon MEDPI a donné lieu à l’officialisation de la gamme d’imprimantes 3D Cube, qui a la particularité de se destiner au grand public, avec en toile de fond le secteur de l’éducation.

A l’origine du concept, l’entreprise américaine 3D Systems, fondée en 1986 et aujourd’hui basée en Caroline du Sud.

A la faveur d’un programme revendeurs, son catalogue traverse l’Atlantique et investit notamment la France, avec en tête d’affiche le modèle Cube, affiché à 1569 dollars HT (environ 1457 euros TTC).

Connecté en Wi-Fi (802.11g), le dispositif gère également l’impression directe depuis une clé USB. Il utilise deux types de cartouches : PLA (plastique biodégradable) ou ABS (plastique industriel recyclable et résistant), avec un choix de 16 couleurs.

La technologie propriétaire Plastic Jet Printing fait fondre le plastique et le modèle en plusieurs couches de 200 microns d’épaisseur (0,2 mm), jusqu’à obtenir l’objet, avec un précision au dixième de millimètre.

Les trois modes d’impression disponibles (économique, fort et solide) consomment plus ou moins de matière et définissent la solidité du produit fini.

Il est question d’une compatibilité native, sans nécessité d’installer des pilotes, sur les environnements Windows (XP, 7) et OS X (10.8 « Mountain Lion »).

« Plug & play », la Cube présente néanmoins des limitations, parmi lesquelles la taille des impressions, qui ne peut dépasser 14 cm, que ce soit en longueur, en largeur ou en hauteur.

Il est par ailleurs impossible d’utiliser plusieurs couleurs en simultané. En outre, la confection d’un objet standard nécessite plusieurs heures.

Enfin, l’imprimante ne détecte que les fichiers .cube, générés par les logiciels propriétaires de 3D Systems. Les .stl issus de solutions de CAO comme SolidWorks sont néanmoins convertibles.

Autre considération à prendre en compte, le prix unitaire du consommable : 52 dollars, avec tout de même des remises consenties pour des achats en volume à partir de 3 cartouches.

3D Systems base également son modèle économique sur l’achat de créations 3D via la boutique en ligne Cubify.com, vouée à réunir, à terme, une communauté d’artistes invités à monétiser leurs « oeuvres ».

Parmi les concepts explorés, des bijoux, des mugs, des chaussures, des nains de jardin, des luminaires, des coques pour téléphones mobiles, des porte-clés… que l’on peut imprimer chez soi ou recevoir par voie postale, avec des options de personnalisation.

Pour créer ses propres modèles, l’utilisateur peut passer par les applications hébergées sur cubify.com.

En tête d’affiche, Cubify Capture permet de recréer un modèle réduit de tout objet – voire de tout individu – en le prenant en photo ou en vidéo.

30 à 50 images sont nécessaires. La reconstitution, qui échoue quais systématiquement avec des objets transparents ou réfléchissant trop la lumière, peut alors prendre plusieurs heures.

En France, la distribution du produit est à la charge de 3D Solution Systems, société parisienne dont le cofondateur Yannick Castel estime que « les imprimantes 3D ont le potentiel pour révolutionner la manière dont nous produisons à peu près tout« .

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Crédit photo : 3D Systems


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