(Correction 08/04/13 à 15h35) Israël a-t-il vraiment esquivé une grande attaque annoncée par Anonymous ?
Vendredi, le réseau de hacktivistes avait annoncé son intention de multiplier les assauts sur des sites Web gouvernementaux du pays en guise de solidarité avec le peuple palestinien.
Objectif affiché via l’opération OpIsrael : « Effacer Israël du cyber-espace. »
Mais les autorités israéliennes [et non palestiniennes comme indiqué auparavant, ndlr] seraient parvenues à limiter l’impact grâce à une « meilleure préparation ».
Des sites comme le celui du Premier ministre, du ministère de la Défense et de l’Education ont été touchés. Cela se serait traduit par des inaccessibilités temporaires ou des ralentissements.
Mais rien à voir avec l’attaque massive précédente remontant à novembre 2012 assure les autorités israéliennes.
A l’époque, Anonymous avait protesté contre une offensive de Tsahal contre les groupes armés de la bande de Gaza : des banques, la Bourse, la compagnie aérienne El Al et des sites Internet rattachés à l’Etat hébreu avaient été visés.
Plusieurs centaines de sites avaient été bloqués ou ralentis.
Cette fois-ci, les autorités minorent l’impact de cette nouvelle attaque pourtant jugée plus massif.
En règle générale, Anonymous procède par assaut DDoS et défaçage des sites Web.
« Les dégâts étaient ‘plus ou moins inexistants », selon le professeur Yitzhak ben Israël, fondateur d’un centre national contre la cyber-criminalité rattaché aux services du Premier ministre Benjamin Netanyahu qui est cité par l’AFP.
« Anonymous n’a pas la capacité, ni l’objectif, de détruire les infrastructures essentielles du pays. Si cela avait été le cas, il ne l’aurait pas annoncé à l’avance. »
Néanmoins, les assaillants clamaient dans la journée de dimanche qu’ils avaient piraté 100 000 sites Web, 40 000 pages Facebook, 5000 comptes Twitter et 30 000 comptes bancaires. En évaluant les dommages à 3 milliards de dollars, selon The Register.
Autant d’informations et de positions à prendre avec des pincettes, compte tenu des tentatives de désinformation et de part et d’autre.
(Credit photo : Shutterstock.com – Copyright : Pedro Rufouiz)
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