Période de transition ne veut pas dire laxisme. Aux Etats-Unis, le président sortant Barack Obama a visé la Russie et Vladimir Poutine accusés d’avoir ourdi les cyber-attaques visant le Parti démocrate pendant la course à la Maison Blanche.
Sur la foi des premiers éléments recueillis par les services nationaux de renseignement, il considère que ces assauts ont favorisé le candidat républicain Donald Trump aux dépens d’Hillary Clinton.
De là à déstabiliser complètement le scrutin du 8 novembre dernier…Barack Obama n’a pas été aussi loin. « Je ne trouve pas qu'[Hillary Clinton] ait été traitée de façon juste durant cette élection, la façon dont elle, et ces questions, ont été traitées sont préoccupantes. »
Des comptes mail du Parti démocrate avaient été piratés (dont celui de John Podesta, le conseiller le plus proche d’Hillary Clinton pour la campagne) et des contenus avaient été diffusés en volume par la plateforme WikiLeaks qui fait fuiter des informations confidentielles. Des révélations qui ont servi les intérêts du camp Trump dans la campagne présidentielle.
Barack Obama attend un rapport relatif à cette affaire de la part des services de renseignement américain. Et ce, avant qu’il ne quitte ses fonctions de Président des Etats-Unis le 20 janvier prochain.
Il a évoqué des mesures de représailles contre la Russie sans en préciser la nature. Des menaces de sanction qui rappellent celles adressées par l’hôte de la Maison Blanche au dictateur nord-coréen Kim Jong-un après les assauts qui avaient frappé fin 2014 la branche américaine de Sony Pictures.
Lors d’une conférence de presse qui s’est déroulée vendredi, Barack Obama a estimé que la cyber-attaque s’est produite « aux plus hauts niveaux du gouvernement russe ». Une initiative qui ne « se produit guère en Russie sans l’aval de Vladimir Poutine. »
Selon Reuters, le président américain a assuré que ce sujet avait été évoqué directement avec Vladimir Poutine en marge du sommet du G20 en Chine en septembre. Il avait exigé l’arrêt des tentatives russes d’assauts informatiques sur le sol américain. Un avertissement qui semble avoir eu un impact relatif au regard des épisodes ultérieurs.
Du côté de Moscou, un porte-parole du Kremlin a démenti ces accusations en provenance de Washington jugées « indécentes »
.Quant à Donald Trump, sa position est inconfortable. Lorsque le riche homme d’affaires avait le statut de candidat aux couleurs des Républicains, il avait incité publiquement la Russie à pirater les mails du parti adverse.
Barack Obama se contente de recommander à son successeur de la Maison Blanche d’initier une enquête « bipartite, indépendante » sur ces piratages.
Au-delà des manigances politiques, cette affaire est troublante pour la stabilité et la sécurité du processus électoral lors de scrutins cruciaux aux Etats-Unis.
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