Cyber-attaques : le Pentagone prêt à en découdre avec les pirates
Aux Etats-Unis, le Département de la Défense américain se déclare favorable à des ripostes plus fermes en cas d’assauts contre les systèmes IT les plus sensibles.
Branle-bas de combat au sein du Département de la Défense américain contre les vagues de cyber-attaques.
La liste récente des cibles majeures est impressionnante : les services Internet de Google, le Nasdaq (finance), Lockheed Martin (défense et aéronautique), RSA (division sécurité du groupe EMC)…
Et que dire de la menace Stuxnet qui a pesé sur les infrastructures industrielles stratégiques…
L’armée américaine se sent vulnérable face à ses assauts virtuels et affiche sa volonté de se montrer plus ferme.
La menace d’actions plus fortes au nom de la cyber-guerre est désormais brandie à l’encontre des auteurs de piratage contre les systèmes informatiques vitaux de la nation.
Dans un récent rapport du ministère américain de la Défense remis au Congrès américain, il est indiqué que les forces armées du pays est en mesure d’enclencher des mesures de représailles en cas de cyber-attaque contre les systèmes IT les plus sensibles.
Une telle ardeur soulève de nombreuses questions.
Si la menace physique a pour but de dissuader, elle pourrait s’avérer hasardeuse.
Car il convient dans le cas de représailles militaires de définir précisément l’origine des attaques et donc, pour l’armée, d’améliorer ses capacités d’identification.
Et la tâche est compliquée tout d’abord parce qu’il est relativement facile pour des experts en informatique de brouiller les pistes.
A ce titre, des serveurs mandatés (proxies) sont fréquemment utilisés et il est nécessaire d’effectuer plusieurs fois le tour du monde avant de remonter jusqu’aux hackers.