Selon un rapport du FBI, la fraude en ligne s’élèverait à environ 560 millions de dollars aux Etats-Unis en 2009. Un montant en hausse de 111% par rapport à l’année précédente (264,6 millions).
Cette évaluation provient de l’Internet Crime Complaint Center (IC3), une mission entre le bureau fédéral d’investigation et le National White Collar Crime Center (centre sur la criminalité financière).
Autre statistique notable : le nombre de plaintes reçues par la police fédérale a augmenté de 22% pour atteindre 336 655 contre 275 284 en 2008.
Surprise : les actions malveillantes, dans lesquelles les escrocs se font passer pour des agents du FBI afin d’obtenir des informations auprès de leurs victimes, arrive en première position : elles ont représenté 16,6% de toutes les plaintes reçues.
Les fraudes qui concernent des vendeurs ou des sites marchands qui n’ont pas expédié de la marchandise ont représenté 11,9% de l’ensemble des plaintes.
La catégorie « advance fee fraud » regroupe les méfaits comme les arnaque de type scam nigérian (un internaute crédule envoie de l’argent par Internet dans l’espoir d’un gain substantiel en retour) arrive en troisième position des plaintes les plus fréquentes (9,8%).
Le vol d’identité arrive en quatrième position, représentant un cumul de 8,2% des plaintes.
Cinquième place : « l’overpayment fraud » ou la technique de l’erreur de la banque en votre défaveur : un client est incité à verser un présumé surplus de reversement sur un compte tiers.
Gare au « Hitman scam » : le « spammeur – tueur à gage »
Détail intéressant révélé par le rapport, 65,4% des fraudeurs présumés ont été localisés aux États-Unis, 9,9% étaient en Grande-Bretagne, 8% au Nigéria et 2,6% au Canada.
Le rapport note que les sommes d’argent volées comprises entre 100 et 1000 dollars concernent près de 36% des victimes aux Etats-Unis.
Les arnaques portant sur une somme supérieure à 5000 dollars représentent un volume de 45 000 plaintes.
Enfin, l’IC3 note la percée d’une forme de délit baptisée « Hitman Scam ».
Cette pratique consiste à envoyer un mail à un internaute en se présentant comme un tueur à gage d’une organisation criminelle.
La suite est presque facile à deviner : après la réception du mail, il s’en suivra une phase de chantage qui s’appuiera principalement sur la peur permettant au « mercenaire pirate » d’exiger que l’internaute envoie une somme de quelques centaines de dollars sur un compte bancaire.
Le spam de la peur en quelque sorte.
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