La DST qui parle (presque) à visage découvert, c’est trop rare pour ne pas le souligner. L’assistance, présente jeudi soir au dîner-débat du Cercle européen de la Sécurité et des Systèmes d’Information organisé dans un palace parisien, a pu suivre l’intervention d’un représentant du ministère de l’Intérieur rattaché à la Direction de la Surveillance du Territoire (DST). Pour des raisons de sécurité, le nom de cet interlocuteur ne sera pas divulgué dans l’article.
Thème abordé : le cyber-terrorisme. De quoi donner des sueurs froides. A un détail près : personne n’a vu la moindre trace d’acte de cyber-terrorisme. Auparavant, deux autres intervenants ? Valérie Tudoux (RSII de la banque Ixis Corporate & Investment Bank) et François-Bernard Huyghe (docteur d’Etat en sciences politiques) ? avaient fait le même constat sur le sujet. « Tout ce qui est attendu ne se produit pas ».
En tant qu’homme d’action rattaché à un service de renseignement intérieur, le responsable de la DST a apporté des éléments qui tendent à prouver l’émergence de ce type d’activité sur le Web. « Il n’existe pas de cyber-terrorisme en France ou dans le monde en l’état actuel (?)En revanche, Internet peut servir d’appui à un attentat », explique-t-il. Pour le cas des filières islamistes radicales, le « Réseau des réseaux » sert déjà de canal de communication, de propagande et de recrutement. « Les terroristes pourrait couper le système d’information des services de secours afin que ces derniers ne puissent se rendre sur les lieux d’un attentat qui vient d’être perpétré », glisse-t-il comme hypothèse.
Affirmation plus effrayante : « Internet est devenu le QG d’Al-Qaida « . Le responsable de la DST prend comme référence une enquête du journaliste pakistanais Hamid Mir ayant suivi de près ce réseau terroriste. « L’équipement d’un Moudjahidin, c’est une kalachnikov mais aussi un ordinateur portable ».
Depuis les évènements du 11 septembre 2001, les services de renseignements du monde entier scrutent les activités de ce type de filières terroristes sur Internet. Y compris la DST, qui recense 4500 sites Internet jihadistes sur Internet dont une centaine située dans l’espace du Web francophone.
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