Les Etats-Unis vont consolider leur arsenal de cyber-défense.
A l’horizon 2020, les effectifs dédiés à la tâche auront quintuplé, passant de 900 à 4900 collaborateurs.
Le Pentagone, qui inscrit ces démarches dans un contexte de recrudescence des attaques informatiques, compte mettre en place des stratégies proactives pour contrer en premier lieu les offensives commanditées par des États-nations.
Il semble que cette décision ait été entérinée fin 2012, avec comme catalyseur un assaut fulgurant qui a effacé les disques durs de plus de 30 000 ordinateurs d’une compagnie pétrolière en Arabie Saoudite.
A en croire plusieurs responsables dont le Washington Post rapporte les propos, cette « professionnalisation » du piratage, à des années-lumière des script kiddies d’antan, est d’autant plus tangible qu’elle soulève des enjeux économiques et diplomatiques.
Effectivement, le paysage de l’IT évolue et avec lui, les cyber-menaces. Entre hacktivisme, espionnage industriel et vulnérabilité accrue des terminaux mobiles, les points critiques se multiplient.
C’est dans cet esprit que les Etats-Unis segmentent leur approche en trois volets.
En tête de liste, les équipes réunies sous la bannière « National mission forces » auront à leur charge la protection des systèmes de gestion des infrastructures (signalisation, télécoms, etc.)
En coordination avec des effectifs basés à l’étranger, les « Combat mission forces » – une équipe pour chaque région du Globe, avec un focus sur la Chine et l’Iran – mèneront des attaques dites « préventives » afin de désactiver des systèmes ennemis potentiellement comminatoires.
Quant aux « Cyber protection forces », elles consacreront leurs travaux à la sécurisation des réseaux au sein du Département de la Défense.
Des doutes subsistent toutefois quant au vivier de talents que fourniront l’Armée et la Marine sur les années à venir.
En France, la stratégie de cyber-défense est placée sous la coupe de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), qui sollicite quelque 240 collaborateurs.
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