La cybersécurité dans le cadre de l’élection présidentielle semble prise au sérieux au plus haut sommet de l’Etat.
Dans le cadre d’un Conseil de défense qui s’est déroulé ce matin, François Hollande a demandé une présentation « de mesures de protection dans les prochains jours ».
L’équipe de campagne d’Emmanuel Macron estime qu’elle fait l’objet d’une campagne de désinformation et dit même victime de piratage.
Richard Ferrand, député du Finistère et secrétaire national du mouvement En Marche , accuse Russie d’ingérence dans la campagne présidentielle française.
« Aujourd’hui il faut regarder les faits : deux grands médias, Russia Today et Sputnik, qui appartiennent à l’État russe, font leur quotidien de la diffusion, de la propagation, de fausses nouvelles. Ensuite ces nouvelles sont reprises, sont citées et viennent peser sur notre vie démocratique », assure le bras droit d’Emmanuel Macron dans la campagne présidentielle.
De son côté, l’agence Sputnik (ex-RIA-Novosti) dément la moindre incartade mais de là à évoquer une totale indépendance vis-à-vis du pouvoir russe…De son côté, le Kremlin assure avoir nullement l’intention de « s’immiscer dans des processus électoraux à l’étranger », selon le porte-parole Dmitri Peskov (hum hum).
Plus fugace, le site Internet d’En Marche a été brièvement piraté mardi matin. L’attaque a duré 9 minutes, selon Benjamin Griveaux, porte-parole du candidat « progressiste » Emmanuel Macron. Un peu léger pour évoquer un véritable assaut par déni de service distribué (DDoS).
Mais la vigilance est de vigueur. « Le président de la République a demandé que lui soient présentées, lors du prochain conseil, les mesures spécifiques de vigilance et de protection, y compris dans le domaine cyber, prises à l’occasion de la campagne électorale », est-il précisé dans le communiqué post-conseil de défense.
Selon le Canard Enchaîné, des mesures de cyberdéfense seraient examinées lors d’un prochain conseil prévu le 23 février. Un élément non confirmé par l’Elysée.
L’ANSSI demeure vigilante sur cette question des risques de déstabilisation par le biais de cyber-attaques de nature politique.
Elle s’est déjà rapprochée des partis politiques pour les sensibiliser à cette question après les troubles survenus en 2016 dans la course à la Maison Blanche aux Etats-Unis.
« On est manifestement face à des gens qui ne font pas des coups comme ça pour essayer. Il y a véritablement une stratégie d’ensemble qui inclut du cyber, de l’influence, de la diffusion d’informations », a évoqué Guillaume Poupard, Directeur de l’Agence nationale de la sécurité informatique, dans un article diffusé le 16 janvier sur le site Internet de France24.
« Ce sont des gens que l’on suit évidemment de près. Même si l’on ne peut pas être certain que ce sont absolument les mêmes, ce sont des attaquants qui tapent régulièrement à la porte de nos ministères. »
(crédit photo : defense.gouv.fr)
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