Au prix d’une dépendance assumée vis-à-vis de la plate-forme de cloud Windows Azure, Microsoft dégaine une version préliminaire de Windows Server 8, plus souple dans sa gestion des machines virtuelles.
Aux développeurs et managers IT, Bill Laing s’est plu à déclamer le plaidoyer d’un système d’exploitation élaboré avec le concours d’une centaine de béta-testeurs.
Le vice-président de la division Server and Cloud évoque en point d’orgue un strict respect des standards matériels de l’industrie et une optimisation des technologies sous-jacentes pour maximiser la disponibilité des infrastructures de stockage.
Une telle finalité implique notamment la mise à jour de l’hyperviseur Hyper-V Network Virtualization, allié à une meilleure gestion des serveurs (« nodes ») agrégés en grappes (« clusters »), via l’outil File Server Transparent Failover.
Les DSI se voient octroyer une part conséquente du gâteau. En première ligne, les clés des algorithmes PowerShell, destinés à automatiser les tâches répétitives avec plus de 2300 routines au catalogue.
En parallèle, Microsoft fait état d’une déportation applicative simplifiée par l’intégration du framework .NET 4.5 et l’isolation des ressources via la plate-forme de services Web IIS (Internet Information Services), déclinée pour l’occasion en version 8.
Les développeurs s’accommoderont d’un support natif des Web Sockets, ces protocoles de communication censés soulager la charge qui pèsent sur les postes clients lors de requêtes Internet.
Comble de l’ironie, Windows Server 8 se base essentiellement sur Azure, le cloud de Microsoft, dont une histoire biscornue d’années bissextiles a remis en cause le niveau de disponibilité, nul durant la journée du 29 février.
Autre accroc au strass et paillettes, le Resilient File System (ReFS), système de fichiers autour duquel règne toujours un épais brouillard, semble n’être plus qu’un souvenir.
A moins que son implémentation, sujette à maintes controverses pour les éventuels risques sécuritaires qui pourraient s’ensuivre, n’ait fait l’objet d’un passage sous silence… et avec elle, cette réplication transparente par redondance et ce contrôle RAID par surcouche logicielle.
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