Dans la jungle des formats DVD
DVD-Rom, DVD-Ram, DVD-RW… Les formats de DVD sont multiples et pas toujours compatibles. Si le DVD-RW est le plus universel, le DVD-Ram est plus simple à utiliser.
Le DVD-Forum définit six formats de DVD (Digital Versatile Disc). Six plus un, le DVD+RW apparu fin 1999 étant en cours de validation. Ces sept formats se divisent en deux catégories : les DVD de données fixes ou de contenu (playback) et les DVD enregistrables. Les formats de DVD de données sont le DVD-Rom, et ses dérivés les DVD-Vidéo et DVD-Audio. Les formats enregistrables sont le DVD-R, DVD-RW, DVD-Ram et le petit dernier, le DVD+RW. Le DVD-Forum valide régulièrement les progrès réalisés en matière d’écriture et de stockage.
Les formats de stockage
Le DVD-Rom est le standard « par défaut ». C’est l’équivalent du CD-Rom mais avec des capacités beaucoup plus élevées puisqu’elles doivent atteindre théoriquement les 17 Go par disque en double couche, double face. Le DVD-Rom accepte tous les formats informatiques. Ses capacités de transfert (supérieures à 1 Mo/s) lui permettent de lire et de diffuser de la vidéo (MPEG-1 et 2) et du son en qualité Dolby Surround (système de canaux à 5.1 voix). Les DVD-Vidéo et DVD-Audio sont les dérivés commerciaux du DVD-Rom pour qualifier un support de film ou de musique (un marché qui peine à émerger pour ce dernier format). Les DVD-Rom sont lisibles par les lecteurs DVD informatiques standard et les lecteurs dit « de salon » (notamment dans les configurations hi-fi matérielles qualifiées de Home cinema).
Les formats enregistrables
Les formats enregistrables sous-entendent « enregistrables à domicile » et non pas de manière industrielle comme pour les DVD-Rom, et dont les graveurs ne permettent pas encore d’atteindre les capacités maximales théoriques. Là aussi, on distingue deux grand types de technologies, incompatibles entre elles : le DVD-R et le DVD-Ram.
Comparable au CD-R, Le DVD-R permet d’enregistrer jusqu’à 3,9 Go par face (et par couche) mais n’accepte qu’une seule et définitive gravure. Il est essentiellement employé dans l’authoring pour tester les futurs DVD. De son côté, le DVD-RW (pour rewritable) est réinscriptible un millier de fois environ et permet d’atteindre les 4,7 Go par face. Quant au petit dernier, le DVD+RW, il introduit une innovation technique majeure (le Loss Less Linking) dont l’objectif est de le rendre lisible par tous les lecteurs de DVD.
Le DVD-Ram est le « dissident » de la famille. Il est un peu au DVD ce que le mini-disc est au CD. Simple à utiliser, le DVD-Ram allie la réécriture quasi infinie (plus de 100 000 fois) avec la souplesse d’un disque dur (glisser-déposer les fichiers sur le volume du graveur DVD). Il repose sur une technologie de laser à changement de phase. Ce qui le rend, à ce jour, incompatible avec les lecteurs de DVD-Rom et l’enferme dans son système. Il se reconnaît facilement par sa cartouche protectrice. Ses capacités de base atteignent les 2,6 Go par face (soit 5,2 Go au total). Elles ont récemment été portées à 4,7 Go par face mais les disques vierges sont encore rares. Interfaçable en Firewire, le DVD-Ram est idéal pour le transfert vidéo. Les graveurs sont distribués avec les G4 d’Apple, quelques serveurs IBM Netfinity et des Dell. Compaq a également annoncé son intention de l’ajouter à certaines de ses configurations.
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