Darty vient de rejoindre l’association des fournisseurs d’accès et des services Internet (AFA). Non pas en tant que distributeur de produits électroménagers mais bien en tant que fournisseur d’accès. Depuis le 31 octobre 2006, Darty commercialise une offre d’accès Internet à travers une formule double et triple play baptisée DartyBox qui propose l’Internet ADSL pour moins de 30 et 33 euros respectivement. C’est la deuxième adhésion au cercle des fournisseurs de services Internet depuis le début de l’année. Début février, Google avait précédemment rejoint l’AFA.
Pour l’enseigne hi-fi -TV-électro-ménager (filiale du groupe britannique Kesa Electricals), le fait de rejoindre l’AFA permet au distributeur de s’affirmer en tant que FAI. « Nous sommes très heureux de rejoindre l’AFA, d’abord pour partager et reprendre à notre compte les engagements de la profession pris sous son égide », souligne Jean-Marc Monguillet, directeur général de DartyBox dans le communiqué.
Néanmoins, Darty veut conserver son statut de distributeur. « Nous souhaitons également apporter à l’AFA une contribution originale en appréciant les enjeux à venir avec un regard différent lié à notre double métier, distributeur de produits et opérateur de services », ajoute le dirigeant. Le premier bénéfice de l’adhésion se traduira notamment par la mise à disposition gracieuse d’un contrôle de système parental aux abonnés.
Trouver sa place sur le marché
Mais avant de s’imposer au sein de l’AFA, Darty devra trouver sa place sur le marché. Depuis le lancement de l’offre, le groupe annonce avoir vendu 28 000 DartyBox (qui comprend le modem et le décodeur vidéo avec disque dur intégré) à fin janvier 2007. Un « succès » selon la maison mère qui vise cependant 140 000 abonnés supplémentaires d’ici la fin de l’année. Soit un total d’environ 170 000 clients. Un objectif modeste au regard de son vaste réseau de magasins (200 points de vente) et dans un contexte de marché dynamique sur le haut débit.
Il est vrai que Darty n’a pas à investir dans la construction d’un réseau haut débit. Le distributeur s’appuie sur celui de l’opérateur Completel pour son offre dégroupée (20 mégabits) et sur celui de France Télécom en zones non dégroupées (8 mégabit/s). Ce qui limite les investissements.
Les coûts de lancement de l’offre en France s’élèvent à 9 millions d’euros et devraient atteindre un total de 24 millions. Les investissements dédiés atteignent 20 millions d’euros en 2006 et ne devraient pas dépasser les 25 millions d’euros pour 2007. Une peccadille pour l’enseigne qui prévoit un chiffre d’affaires de plus de 2,5 milliards d’euros en 2007.
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