Data center : le cerveau électronique de la NSA connaît des défaillances électriques
A peine livré, un méga-centre de données de l’agence américaine de renseignement rencontre des soucis techniques majeurs au point d’interrompre l’exploitation.
Que se passe-t-il dans le méga-datacenter de la NSA localisé à Bluffdale (Utah) ?
La puissante agence de renseignement rencontre des problèmes électriques avec cette infrastructure moderne. Celle-ci est pourtant considérée comme « le plus grand centre d’espionnage électronique des Etats-Unis ».
Le data center opérationnel venait d’être livrée à la National Security Agency. Sa construction avait coûté 1,4 milliard de dollars.
Wired l’avait déjà repéré dans une enquête détaillée qui avait été publiée en mars 2012.
La récente enquête du Wall Street Journal évoque des « surtensions chroniques ayant provoqué la destruction de centaines de milliers de dollars de matériels et retardé l’ouverture du datacenter d’au moins un an. »
Une dizaine de pannes sont survenues en 13 mois.
La plus récente remontant au 25 septembre. Accident, incident voire sabotage ? Il n’est pas évident de dresser un bilan synthétique puisque les sources de huit de ces dysfonctionnements resteraient inconnues.
Selon Silicon.fr, le data center de Bluffdale est considéré comme la plus grande infrastructure de calcul à disposition de la NSA (superficie de 110 000 mètres carrés).
« Des ingénieurs estiment que l’agence sera capable d’y stocker plus de données que dans le plus grand datacenter de Google. »
Les Echos préfère comparer sa taille à la bibliothèque du Congrès américain : le méga data center de la NSA pourrait stocker 100 millions de fois plus de documents.
De quoi combler les besoins du programme de Prism en matière de cyber-espionnage à grande échelle (stockage, traitement des données, big data…).
L’agence de renseignement exploite plusieurs nouveaux centres de données, comme celui situé à Fort Meade (Maryland), où se trouve le siège de l’organisation fédérale.
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