Spécialistes des bases de données d’entreprises, Altares change de configuration, dix ans après sa création. En 2006, la société avait émergé sur fond de fusion entre Dun&Bradstreet France et la Base d’Informations Légales (BIL).
On connaissait les noms de ces services d’information sur les entreprises à travers la percée réalisée à l’ère du Minitel. Sous la bannière Altares et désormais ancré dans un environnement numérique, le positionnement BtoB est conservé sous l’angle d’expert de la « Data Economy ».
Le premier grand changement porte sur l’actionnariat. Le fonds Ardian (ex-AXA Private Equity) lâche la main sur Altares au profit de Naxicap Partners (branche capital-investissement de Natixis, groupe BPCE).
Le montant de la transaction n’est pas précisé mais le communiqué évoque une prise de participation majoritaire.
Simultanément, le groupe Altarès acquiert les filiales belges et hollandaises de Dun&Bradstreet pour consolider ses forces. Un mouvement considéré comme la deuxième opération de croissance externe après l’acquisition de la licence D&B Maghreb survenue début 2016.
Le nouvel ensemble, qui dispose d’un effectif de 400 collaborateurs, devrait représenter un chiffre d’affaires global de 110 millions d’euros à fin 2016.
Au-delà de l’exploitation de bases de données d’entreprise, Altares propose des solutions de traitement de la data pour proposer une batterie de solutions aux directions générales et fonctionnelles des entreprises (risque crédit, marketing et conformité) en s’appuyant sur un écosystème de partenaires comme Manageo (digital), Asterop (développement des réseaux) et Step by Step (connecteur BAO avec SAP)
« Nous souhaitons intensifier le déploiement de notre stratégie #bedata sur un périmètre désormais international, pour continuer d’accompagner nos clients, grands comptes comme petites sociétés, sur tous leurs enjeux data », déclare Laurence Augoyard, Présidente d’Altares depuis 2014.
(crédit photo : Altares – compte Twitter)
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