Pinterest, Dashlane, Shopify… Autant de sociétés que Dataiku rejoint dans le portefeuille d’investissements de FirstMark Capital.
Le fonds américain emmène le premier tour de table institutionnel (« Série A ») de la start-up française, qui lève 14 millions de dollars.
Alven Capital et Serena Capital remettent au pot après avoir accompagné, début 2015, le financement d’amorçage, à hauteur de 3 millions d’euros.
Avec ce nouvel apport de fonds, Dataiku se projette à l’international, cherchant à accélérer, aux États-Unis comme en Europe et en Asie, la commercialisation de son offre lancée en février 2014 : une plate-forme logicielle d’analyse de données et de création de modèles prédictifs présentée sous l’angle de la « data science collaborative ».
Cette « sciences des données », Florian Douetteau la décrit comme l’association des informations, de leur traitement automatisé et de leur application pratique.
Sur ce dernier point, le P-DG de Dataiku – ancien d’Exalead ; il fut ensuite directeur technique d’IsCool Entertainment – souligne les bénéfices associés au rapprochement de différents pôles (marketing, IT, Web, Business Intelligence…) qui se mettent à travailler en commun sur des données qu’ils manipulaient auparavant de façon séparée.
On en a l’illustration avec PagesJaunes (Solocal Group), qui a automatisé la détection et la correction des requêtes infructueuses sur son moteur.
Parkeon a, pour sa part, exploité la technologie* de gestion, de visualisation et d’analyse des données de Dataiku pour alimenter son application mobile d’assistance au stationnement urbain. Du côté de la plate-forme francophone Datascience.net, on y a recouru pour améliorer l’expérience des participants aux challenges Big Data.
Parmi les autres références de la start-up qui se dit profitable depuis son premier exercice en 2013, on relèvera Coyote pour ses campagnes marketing, Showroomprivé pour diminuer son taux de désinscriptions et L’Oréal pour détecter des profils d’innovateurs en interne.
* La plate-forme, baptisée DSS pour « Data Science Studio », est passée en version 3.1 au mois de juillet, avec la prise en charge de Scala, de la bibliothèque H2O (apprentissage automatique), de SAP HANA et de Google BigQuery.
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