Doubler ses effectifs, dynamiser le développement commercial et technique de sa plate-forme d’analyse de données Data Science Studio, mais aussi étendre sa présence à l’international en ouvrant un bureau à New York : tels sont les principaux objectifs de Dataiku après son premier tour de table.
La jeune entreprise française spécialisée dans les technologies big data a levé 3 millions d’euros auprès de la société de gestion Serena Capital et du fonds Alven Capital. Cet apport financier lui servira également à entretenir son activité en France, où se trouve son centre de R&D, à l’origine de l’offre Data Science Studio, dédiée notamment à la création d’applications prédictives.
Fondé en 2013, Dataiku a été profitable dès son premier exercice. Parmi ses clients figurent Chronopost, PagesJaunes (Solocal Group), Cityvox, Blablacar et Parkeon. Son équipe compte actuellement 23 personnes. Les recrutements vont se concentrer sur des profils commerciaux, ainsi que des développeurs et des data scientists. « Nous prévoyons de créer une petite équipe sur la côte Est américaine« , ajoute Florian Douetteau, cofondateur et CEO de la start-up.
Dataiku a préféré New York à la Silicon Valley pour ouvrir, d’ici à fin mars, son premier bureau hors de l’Hexagone. D’après Florian Douetteau, la ville offre un vivier de talents plus accessibles : « Pour les entreprises purement BtoB, les effets réseaux et écosystèmes de la Silicon Valley sont à contrebalancer avec le coût et l’éloignement », explique-t-il à Silicon.fr.
Des statistiques en ce sens ont été établies concernant les parcours des filiales américaines d’entreprises européennes. Bilan : Brooklyn semble être un nouveau point d’attraction. A noter également que Dataiku possédait déjà, dans la région de New York, quelques prospects et de nombreux utilisateurs de sa version gratuite.
En coulisse, on prépare également le lancement – comme tous les trois mois – d’une nouvelle version de Data Science Studio. Celle qui sortira au printemps approfondira la dimension de l’apprentissage automatique (« Machine Learning »). Particularité de l’équipe de développement : elle n’est composée que d’anciens CTO.
Associé d’Alven Capital, Nicolas Celier va intégrer le board de la jeune pousse. Séduit par « le gros potentiel du produit », il évoque « une alternative efficace au recrutement d’une armée de data scientists ». L’objectif affiché du fonds de capital-risque est d’accompagner Dataiku « pour en faire l’un des leaders mondiaux sur le segment en forte croissance du logiciel big data« .
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