Au menu de la réalité virtuelle, seules les entrées avaient été servies avant-hier au premier jour de la Google I/O.
Le plat de résistance est arrivé ce jeudi, la firme américaine annonçant notamment une mise à niveau majeure de sa plate-forme Daydream.
La version 2.0 – « Euphrates », du nom d’un fleuve d’Asie – est attendue pour cet été. Elle sera basée sur Android O et apportera, entre autres, une « surcouche 2D » qui se superposera à l’environnement virtuel pour simplifier, en particulier sur les casques autonomes, l’accès à des fonctions « classiques » telles que la consultation de notifications.
Il s’agit là de minimiser les ruptures dans l’expérience VR. L’arrivée de Chrome sur Daydream s’inscrit dans la même logique, avec une promesse : associer expériences immersives et navigation Web « traditionnelle ».
Daydream 2.0, c’est aussi davantage d’options de capture et de partage de contenus. En tête de liste, la compatibilité Google Cast pour la diffusion, en mode miroir, vers un affichage externe.
L’application YouTube VR se rapproche quant à elle de la fonction Rooms proposée sur le casque Oculus de Facebook. Aux fils de commentaires se substitue un système de « salles virtuelles » dans lesquelles chaque utilisateur, représenté par un avatar, peut interagir au texte ou à la voix.
La journée de mercredi avait été l’occasion de revenir sur les partenariats noués avec HTC et Lenovo pour développer des casques Daydream autonomes, sur la base d’un design de référence signé Qualcomm.
La liste des téléphones compatibles va elle aussi s’élargir. En plus des Pixel et Pixel C (Google), Moto Z et Moto Z Force (Motorola), Mate 9 Pro (Huawei), Axon 7 (ZTE), Galaxy S8 et S8+ (Samsung), il y aura bientôt l’Asus ZenFone AR, qui, de surcroît, prendra en charge la technologie 3D Tango.
Avec en ligne de mire l’industrie du cinéma et du jeu vidéo, Google lance, pour faciliter le portage de contenus VR à destination des terminaux mobiles, un outil baptisé Seurat, en référence au peintre néo-impressionniste français.
Lucasfilm a expérimenté Seurat. La société de production américaine affirme être parvenue à restituer, sur un GPU mobile, une scène de « Rogue One » avec un délai de 13 ms par image, alors qu’il lui fallait « une heure sur un PC ».
Crédit photo : Google
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