En enclenchant un rapprochement avec Orange, Deezer renforce la visibilité et la disponibilité de son offre de musique disponible en streaming vis-à-vis des clients du premier opérateur télécoms français.
On évoque déjà l’idée d’offres couplées pour le mobile et le haut débit.
Tandis que l’opérateur va s’appuyer sur le levier Deezer pour accélérer son développement dans le domaine de la musique numérique.
Un premier choix stratégique a été entériné : la fusion « à terme » du service de musique streaming WorMee, développé en interne par Orange, et la jeune pousse, co-fondée par Jonathan Benassaya et Daniel Marhely.
Deezer, ex-BlogMusik, a déjà effectué une percée sur le marché français en trois ans d’existence. Le tout en levant 12,2 millions d’euros en deux tours de table.
Son service recense désormais 13 millions de comptes ouverts et revendique une audience mensuelle de 7 millions de visiteurs uniques.
La start-up a signé des accords avec des droits d’auteurs (SACEM et SESAM en 22 août 2007) et elle peut se targuer d’avoir signé des accords les quatre majors (Sony, Universal, Warner, EMI) et un millier de labels indépendants. De quoi aligner 7 millions de titres sur sa plate-forme.
Lors d’une contribution dans la dernière édition des Cahiers de l’ARCEP (avril-mai-juin 2010), Axel Dauchez, Directeur général de Deezer, se montre loquace : avec son offre d’abonnement premium (9,99 euros par mois), la société Internet compte aligner 100 000 abonnés d’ici la fin de l’année.
Pour l’instant, elle en affiche 20 000, selon un pointage fourni aujourd’hui par Les Echos.
Le pari du payant est difficile mais la start-up compte également sur sa régie interne pour développer les revenus publicitaires.
En 2009, la société, qui affiche un effectif d’une cinquantaine de personnes, a réalisé un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros. Elle compte atteindre la barre des 15 millions cette année.
Si Deezer apparaît comme un acteur bien implanté sur le marché français, il devra se méfier de la croissance européenne de Spotify.
Le service de musique numérique venu du froid (Suède) est également tenté de concentrer ses efforts sur le premium. Il vient d’inaugurer une version sous Linux de son logiciel (déjà disponible sur Windows et Mac).
Et, bien sûr iTunes d’Apple, qui ne manquera pas d’investir le volet musique en streaming après le rachat de Lala.com.
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