Stitcher aura passé moins de deux ans dans le giron de Deezer.
La plate-forme de diffusion de podcasts audio est rachetée par le groupe transmédia américain E. W. Scripps, qui met 4,5 millions de dollars sur la table.
Si l’on en croit Deezer, c’était soit la revente, soit la fermeture. La raison ? Il n’y a plus rien à tirer du filon, qui a « apporté le nécessaire » en termes de contenus.
Depuis son rachat, Stitcher s’était fait discret, hormis pour signaler son intégration avec le système CarPlay d’Apple, qui lui a permis de s’installer sur les tableaux de bord d’une cinquantaine de modèles de véhicules.
Avec 8 millions d’utilisateurs* et 65 000 podcasts revendiqués au dernier pointage (en comptant les radios), la plate-forme devait, entre autres, accompagner le développement de Deezer sur le marché américain, dans la lignée de son partenariat avec Sonos sur l’offre haute qualité Elite.
Dans la pratique, l’offre de podcasts, baptisée « Deezer Talk » hors des États-Unis, ne concentre aujourd’hui encore qu’une très petite partie des écoutes.
Deezer lui-même le reconnaît et évoque un plan d’action sur le long terme, avec un focus sur la localisation des contenus… et des annonces à venir « pour bientôt », dans l’optique de « devenir l’ultime destination pour toute écoute audio », comme le soulignait le CEO Hans-Holger Albrecht dans le cadre du projet d’IPO avorté en fin d’année dernière.
Basé à San Francisco et dirigé par un ancien trader de la banque JP Morgan Chase, Stitcher avait levé près de 20 millions de dollars avant d’être absorbé par Deezer, en octobre 2014.
Son prochain chapitre ne s’écrira pas directement sous pavillon E. W. Scripps, mais au sein de l’un des filiales du groupe. En l’occurrence, Midroll Media, qui exploite un réseau de production, de diffusion et de monétisation de podcasts.
* Pour ce qui est de Deezer, on en reste aux 6,3 millions d’utilisateurs d’une offre payante ; un chiffre communiqué dans le document de base remis à l’Autorité des marchés financiers en vue de l’IPO (voir ci-dessous pour davantage d’éléments ; on notera qu’il n’y figure pas la base globale d’utilisateurs).
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