La gestion des « données fluides »…C’est la marotte de Dell pour évoquer la gestion intelligente des données (Intelligente Data Management).
Ou comment les données passent d’un système à un autre à l’ère virtuel, résume Tommy Rydendahl, un spécialiste du Cloud rattaché à la branche danoise du constructeur qui a animé cette session au Dell tech Camp de Londres.
Pour cela, le constructeur s’appuie sur son propre système de fichiers : DSFS (pour Dell Scalable File System).
Dell s’appuie sur l’expertise d’Exanet du nom d’un éditeur qu’il a acquis en mai 2010.
Le DSFS comporte quelques avantages mis en avant dans sa communication : « cache élevé », « équilibrage de charges », « multithreading pour un traitement I/O plus rapide ».
Un seul langage quelle que soit la boîte de stockage fondée sur des transfert de données en mode bloc.
Les passerelles entre configuration de stockage physique sont facilitées par un niveau intermédiaire d’espace de stockage virtualisés.
Elle affiche une « capacité brute de 510 To maximum ».
Toujours dans le prolongement de la « gestion des données fluides », Dell s’appuie sur l’expertise liée à une autre acquisition stratégique : Compellent.
Son acquisition, survenue fin 2010, était présentée à l’époque comme un lot de consolation après la bataille menée contre HP pour s’emparer de 3PAR.
Cet éditeur a développé des solutions d’automatisation de provisioning pour faciliter les migrations de données. Ce qui peut se révéler efficace en cas de plan de reprises d’activité (PRA).
Le cadre du Dell Tech Camp a permis d’expliciter la vision des données fluides en quatre briques empilées :
Architecture Virtual Integrated System (VIS, niveau supérieur) |
Espace de virtualisation |
Dell Scalable File System (DSFS) |
Stockage (niveau inférieur) |
Dévoilé dans le courant de l’automne 2010, VIS est donc présenté comme le quatrième étage à la fusée « gestion des données fluides ».
Cette gamme d’outils de management de virtualisation a vocation à faciliter le passage d’un environnement à un autre plus facilement.
Elle se décompose en VIS Self-Service Creator (« un portail de création d’applications métiers et de gestion dynamique des ressources à travers la manipulation de machines virtuelles ») et VIS Director (« gestion de la croissance de l’infrastructure en fonction de l’environnement : analyses de tendances, de coûts, des rapports personnalisés… »).
La console AIM (Advanced Infrastructure Management) pour les gestion des infrastructures complexe chapeaute le tout.
Source schéma : Silicon.fr
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