Un mois avant l’édition 2007 du salon « Solutions achats »*, Markess International vient de publier les principales conclusions de son étude sur les « Enjeux et perspectives de la dématérialisation de factures », notamment en ce qui concerne la taille de ce marché et ses perspectives d’évolution d’ici 2009. A l’appui d’entretiens avec 200 entreprises et 36 prestataires, l’institut avait déjà dévoilé en mai de premiers résultats concernant la perception de ce marché par les dirigeants, ainsi que des estimations sur le pourcentage d’entreprise ayant réellement adopté des offres de dématérialisation des factures.
Markess estime que le marché de la dématérialisation de factures devrait atteindre 250 millions d’euros en 2007, dont près des deux tiers (soit environ 160 millions d’euros) sont liés aux prestations et aux services et un tiers (90 millions d’euros) ont trait aux logiciels. Ces chiffres portent sur deux types de prestations : la dématérialisation « simple » (échanges de factures sous forme électronique, en conservant la trace des factures sous forme papier) et la dématérialisation « au sens fiscal », à savoir les échanges de fichiers électroniques entre clients et fournisseurs respectant les dispositions fixées par le Code Générale des Impôts.
De nombreux acteurs se pressent au portillon
Les perspectives sont par ailleurs plutôt encourageantes pour les trois années à venir. Markess estime en effet que ce marché devrait peser 650 millions d’euros d’ici 2009, « avec une croissance moyenne annuelle de +61% sur la période 2007-2009 ». Une progression en bonne partie tirée par les services, et « notamment les services applicatifs tels que proposés par les ASPs et les autres opérateurs de services » qui « devraient peser 440 mi llions d’euros en 2009 ».
Reste que la concurrence est toujours aussi vive sur ce segment où rivalisent de nombreux profils d’acteurs, allant de groupes opérant sur toute la chaîne de la dématérialisation (comme La Poste, via ses filiales Aspheria, Orsid et Selisa LADServices), à des opérateurs de services spécialisés (b-process ou Deskom), des SSII, des opérateurs télécoms (BT ou Orange Business Services) en passant par des opérateurs issus du monde EDI (ADP Clearing, Atos Worldline, Cegedim ou Influe-Illicom) ou encore des éditeurs de solutions d’automatisation de documents (Adobe Systems, EMC, Esker, Itesoft, ReadSoft ou Seeburger) et de logiciels métiers (Ariba).
* Du 2 au 4 octobre 2007 au CNIT de La Défense (92).
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