« Un danger pour le fonctionnement de la démocratie américaine ». Rien que cela. C’est en ces termes que le directeur de la cyber sécurité du gouvernement Obama a justifié sa démission.
Rod Beckstrom était le premier directeur du National Cybersecurity Center, une agence créée il y a tout juste un an destinée à protéger le gouvernement et ses différentes entités d’attaques informatiques de plus en plus importantes.
Cet ancien entrepreneur de la Silicon Valley a justifié sa démission en mettant en avant un financement insuffisant. Il a également ajouté qu’il était en désaccord avec le fonctionnement hiérarchique du Centre, qui dépend de la National Security Agency (NSA), la puissante agence responsable de la collecte et de l’analyse de toutes formes de communications aux Etats-Unis.
« Un modèle de gouvernement civil crédible, hors du NSA »
« Lors de ma mission en tant que directeur, nous avons toujours été contre l’idée de positionner le National Cybersecurity Center sous l’autorité de la NSA. Nous prônions au contraire un modèle de gouvernement civil crédible avec une agence de cyber sécurité qui collabore avec – et n’est pas contrôlée par – la NSA », a expliqué Rod Beckstrom dans sa lettre de démission qu’il a envoyé à son autorité du tutelle (Department of Homeland Security).
Jeudi 5 mars, le « Mr. Cybersécurité » américain a annoncé son intention de quitter l’agence qu’il dirige depuis depuis un an. Il en partira officiellement vendredi 13 mars. La démission de Rod Beckstrom n’est pas une surprise pour les experts de la sécurité IT car ses revendications sur une certaine décentralisation du pouvoir étaient connues.
Parallèlement, on apprenait que Barack Obama, décrit comme le premier président américain plutôt « Web savy », avait nommé un directeur des systèmes d’information (Chief Information Officer) pour la nation.
Vivek Kundra, 34 ans, est l’ancien Cheif Technology Officer (CTO) de la capitale fédérale américaine, Washington DC. Il aura pour mission de superviser les investissements liés aux infrastructures du gouvernement et de veiller à la diffusion et à la sécurité de l’information.
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