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Dépenses IT 2012 en France : la prudence règne

Compte tenu de la morosité économique globale qui persiste, les entreprises françaises tendraient à maintenir leurs dépenses IT en 2012.

Et encore. Si la situation ne se dégrade pas fortement.

En partenariat avec Aastra (solutions de télécommunication pour les entreprises), le département Etudes de NetMediaEurope présente l’étude* « Dépenses IT 2012, France ».

Dans les grandes lignes, on peut considérer qu’ un peu plus de 60% d’entre elles s’orientent vers un maintien de leurs dépenses informatiques (par segment d’effectifs, 62% pour les entreprises de 100 à 500 salariés, 61% pour les structures de plus de 500 salariés).

Même si on peut s’attendre à des réajustements en fonction des performances commerciales.

Dans le segment des PME de taille moyenne (100 à 500 salariés), c’est la prudence qui prévaut à tous les niveaux : 24% des décideurs IT interrogés s’orientent vers une hausse de leurs dépenses consacrées à l’infrastructure mais 56% d’entre eux considèrent qu’elles resteront stables. Dans le scénario noir, 20% des décideurs IT estiment qu’elles vont baisser.

Même tendance pour les applications : la majeure partie des responsables IT interrogés (62%) vont dépenser à niveau constant. Seule une proportion de 22% pourrait augmenter cette ligne, contre 16% qui chercherait plutôt à réduire leur effort.

Pour le volet des services, on atteint presque la barre des 70% à déclarer que les dépenses seront stables.

C’est plus mitigé voire inquiétant pour la téléphonie : 43% envisagerait des dépenses stables. Mais, dans une même proportion (43%), les entreprises de taille moyenne envisagent de réduire la voilure.

« L’innovation » au sens large sera-t-il épargnée ? Difficile de balayer ce qui peut servir de relais de croissance.

68% des décideurs IT interrogés évoquent un niveau stable. 19% déclarent qu’ils feront un effort supplémentaire dans ce sens. 13% indiquent qu’ils préfèrent lâcher du terrain sur ce front englobant la R&D.

Que se passe-t-il pour les entreprises disposant d’un effectif supérieur à 500 collaborateurs ?

(Source : étude NetMediaEurope/Aastra, « Dépenses IT 2012 en France », février 2012)

Les résultats de l’enquête montrent une certain similitude avec le segment des entreprises de 100 à 500 salariés au niveau des infrastructures et des applications.

56% des managers IT évoquent un maintien (22% penchent pour une hausse, 22% pour une baisse).

On observe des ratios similaires pour les applications. 60% garderont le cap en 2012.

23% feront un effort supplémentaire. 17% vont niveler leurs dépenses vers le bas.

Les services dans les grandes entreprises seront sauvegardés (72%). 9% envisagent même d’aller plus loin.

Pour la téléphone, les perspectives sont plus nuancées : 57% des décideurs IT ne toucheront pas à cette ligne de dépense. 16% d’entre eux sont prêts à aller plus loin sur cette ligne malgré la crise.

Mais 27% déclarent qu’ils compte plutôt reculer.

L’innovation reste toujours un indicateur intéressant pour palper « l’optimisme ambiant ». Elle ne fait que renforcer l’impression de prudence.

59% des grandes entreprises interrogées maintiendront un effort constant dans les dépenses dans ce domaine.

20% d’entre elles comptent donner une impulsion supplémentaire.

Mais dans une quasi-proportion similaire (21%), elles vont plutôt faire profil bas.

(*) méthodologie de l’étude:  cette étude, réalisée en partenariat avec Aastra, a été menée en France entre décembre 2011 et janvier 2012 auprès de 240 responsables informatiques d’entreprises françaises de 100 à 5 000 salariés issues de l’industrie, des services et du secteur public. L’essentiel des réponses a été collecté par téléphone (85%), le reste en ligne.

Pour télécharger l’étude, cliquez ici.

Une demi-douzaine de technologies prioritaires
L’étude NetMediaEurope intitulée « Dépenses IT 2012, France » recense une demi-douzaine de technologies prioritaires en terme d’intentions d’investissements par secteur d’activité (industries, services, service public) :  le client léger au niveau des postes de travail, la virtualisation (hyperviseurs) en lien avec les serveurs, le Wi-Fi et la téléphonie sur IP prendraient une part majeure dans les dépenses d’infrastructure, les dimensions de sauvegarde et d’archivage deviennent un enjeu majeur pour le stockage des données et la sécurité des données au sens large. L’ERP et le collaboratif seront également des applications prisées. Deux postes spécifiques d’investissement tirent leur épingle du jeu : les développements / l’intégration de système et l’intégration des outils nomades (smartphones).

Crédit photo illustration : © pro motion pic – Fotolia.com

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