Les zeppelins remplaceront-ils bientôt les satellites? C’est en tout cas l’ambition de la société américaine Sanswire Network. Le 12 avril dernier, la filiale de GlobeTel Communications a dévoilé son premier prototype de « Stratellite », une sorte de ballon dirigeable aux forme aérodynamiques qui stationnera dans la stratosphère à une vingtaine de kilomètres au-dessus de la Terre (contre environ 36 000 km pour un satellite géostationnaire) et fournira un réseau de communication Internet haut débit.
Avec ses plus de 56 mètres de long pour 18 de large et 12 en hauteur, le prototype présenté à la presse se caractérise par un fort volume. Mais à terme, Sanswire compte bien exploiter des Stratellites de 73 mètres de long pour 43 et 26 mètres respectivement en largeur et hauteur. Le volume total de l’engin occupera plus de 390 000 mètres cubes. Selon Sanswire, le prototype est opérationnel. Mais il lui manque l’autorisation de l’organisme fédéral en charge du trafic aérien (Federal Aviation Administration), qui lui interdit de quitter la Terre. L’entreprise espère disposer du feu vert officiel en juillet prochain.
L’intérêt du stratellite par rapport au satellite est multiple. D’abord par ces coûts de construction et de mise en service. Pas besoin de lanceur, l’engin enrobé de kevlar et recouvert de capteurs solaires monte tout seul (ou presque) dans les airs. Guidé par des moteurs électriques, il est entièrement télécommandé du sol. Selon Sanswire, qui n’a pas révélé les coûts de construction d’un modèle, les frais avoisineraient les 10 % des investissements nécessaires à un satellite. Conséquence, le montant de la facture liée au service devrait s’en trouver divisé d’autant.
Quelques centaines de kilomètres
Surtout, le stratellite offrira une voie de retour de communication ce qui reste encore anodin et lourd à mettre en oeuvre avec le satellite. En revanche, la zone de couverture de diffusion du stratellite se réduit à environ 500 kilomètres carrés contre l’échelle continentale avec le satellite géostationnaire. Qu’importe! Dans un premier temps, Sanswire limitera son ambition à la couverture des principales grandes villes américaines. Ce qui supposera un nombre plus ou moins important d’engins volants pour constituer un réseau national voire continental.
La société n’a cependant pas dévoilé les technologies sans fil qu’elle compte mettre en oeuvre pour fournir des communications haut débit capables de transmettre à la volée des flux audio et vidéo en plus de l’accès Internet. Sanswire affirme qu’il sera en mesure d’offrir une liaison haut débit permanente et mobile. Et de donner l’exemple d’un utilisateur connecté de chez lui à Internet à partir de son ordinateur portable, qui part travailler et retrouve sa connexion quand il ouvre son notebook sur son lieu de travail. Il suffirait seulement de disposer d’un terminal équipé en technologie Wi-Fi 802.11. Bref, à en croire Sanswire, le WiMax est déjà dépassé.
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