Des pirates ont « visité » la librairie en ligne de l’OTAN
L’alliance militaire atlantiste admet une intrusion sur l’un de ses sites Web publics. Les données dérobées ne seraient pas classées confidentielles. A côté, les membres de l’OTAN veulent renforcer la sécurité IT.
Un communiqué officiel publié ce jeudi par l’OTAN annonce une probable intrusion dans l’e-Bookshop (librairie en ligne) de l’organisation.
La faille a depuis été résorbée. Les données présumées subtilisées n’ont aucun caractère confidentiel.
Ces derniers mois, les attaques se multiplient contre les sites Internet de grandes institutions et des multinationales.
Google, Sony et CitiGroup sont quelques-unes des cibles qui en ont fait les frais. On recense des attaques touchant des sites de la CIA ou du FMI…
Les pirates n’hésitent pas à viser des sites Web rattachés à des organisations militaires comme l’OTAN.
La faille a été détectée dans la librairie en ligne de l’Alliance atlantiste, « gérée par une société sous-traitante ».
Y sont postées les informations destinées à être dispensées au grand public.
L’OTAN se veut rassurante et renchérit : « l’e-librairie est un service distinct et qui contient des informations dont aucune n’est classée confidentielle. »
La situation serait d’ailleurs revenue à la normale.
Ce désagrément intervient à l’heure où l’OTAN fait de la lutte contre le piratage informatique une de ses priorités.
L’émergence de groupes de cyber-activistes tels que LulzSec et Anonymous donne du fil à retordre.
Dans cette optique de lutte, les ministres de la Défense des 28 Etats membres de l’OTAN ont décrété la mise en place d’un plan d’action contre les cyber-attaques.
Les réseaux internes de l’organisation seront centralisés d’ici 2012.
Des techniques avancées de défense sont actuellement à l’étude pour renforcer une sécurité de plus en plus remise en question.