Après un an et demi de développements technologiques, la start-up PulseVision commence à exploiter à grande échelle sa plate-forme de services interactifs destinés aux téléspectateurs de chaînes de télévision locales. Elle est proposée aux diffuseurs audiovisuels locaux sous la marque commerciale Kioo. Ce service multicanal (mobile, Internet, télévision) permet d’accéder à des espaces de chat, de petites annonces, de votes et de jeux.
Le principal support de communication reste le téléphone mobile multimédia : l’inscription au service Kioo est finalisée après l’envoi d’un SMS Plus (0,35 euro plus le coût d’envoi d’un SMS) et il possible de rajouter sur son profil une photo que l’on peut envoyer par MMS. PulseVision utilise également deux médias complémentaires : Internet et la télévision interactive.
Interactivité et proximité« En général, lorsqu’un programme associe interactivité et proximité, le service marche bien », explique Olivier Heckmann, cofondateur de PulseVision et ancien responsable technique de l’équipe fondatrice de MultiMania. Dans cette nouvelle aventure entrepreneuriale, il n’est pas étonnant de retrouver Michel Meyer, ex-président du service d’hébergement de pages Web personnelles puis de Lycos France. En qualité d’administrateur, on retrouve également Nicolas Veron, ancien directeur financier de Lycos France. Au total, PulseVision regroupe une dizaine de collaborateurs.
PulseVision a choisi de cibler les médias audiovisuels locaux car « la plate-forme fonctionne bien sur des chaînes de télévision de moyenne audience », explique Olivier Heckmann. Au total, huit chaînes ont adopté le programme interactif Kioo, la première étant TV8 Mont-Blanc qui a commencé à l’exploiter au début de l’année. « Nous avons un très bon retour qualitatif de la part de nos téléspectateurs même si Kioo peut s’améliorer, en s’attachant à la thématisation des services par exemple », commente Laurent Surbeck, directeur général de TV8 Mont Blanc. PulseVision se rémunère grâce au partage des revenus avec le diffuseur, des critères comme l’audience de la chaîne ou le volume de SMS transmis étant pris en compte.
A la recherche d’investisseurs
Après une première série de contrats en France, PulseVision souhaiterait exporter sa plate-forme. Pour ce faire, la start-up recherche un groupe industriel et financier pour accompagner son développement à l’international. Jusqu’ici, les fondateurs se sont appuyés sur des fonds propres et sur une subvention accordée par l’Agence nationale de l’innovation (Anvar).
Les services audiovisuels de proximité attirent actuellement l’attention des investisseurs, dans la mesure où le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a donné son feu vert pour étoffer le réseau de chaînes de télévision locales en France. D’autres start-up explorent le filon : Antennes Locales, une société créée en 2003 par Jacques Rosselin, ancien dirigeant de CanalWeb, travaille ainsi sur des projets audiovisuels au niveau local. Une approche qui a séduit France-Antilles, le pôle de presse régionale du groupe Hersant, qui a pris une participation de 34 % dans la société en juillet.
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