Des Troyens dans les messageries instantanées et les canaux IRC
Outre des attaques visant les messageries instantanées d’AOL et de Yahoo, les éditeurs d’antivirus signalent l’apparition d’une nouvelle variante de MyTob.
Les utilisateurs des logiciels de messagerie instantanée d’AOL et de Yahoo ont été la cible d’une attaque par phishing profitant de l’intérêt actuel pour le film Star Wars.
Les utilisateurs de Yahoo Messenger ont ainsi reçu des messages les enjoignant à essayer un jeu en ligne autour de Star Wars, pour être ensuite redirigés vers un site de phishing qui tentait de leur soutirer leurs identifiants et mots de passe. Quant aux utilisateurs d’AOL Instant Messaging, ils ont reçu une URL dans un spam de messagerie instantanée, avec pour en-tête « hehe i found this funny movie ». Un clic sur le lien entraîne le téléchargement d’un Troyen connu sous le nom de Funmov.a, qui permet de prendre le contrôle à distance d’un PC via les canaux IRC.
Le retour du ver MyTob
Une nouvelle variante de MyTob utilisant les canaux IRC pour une prise de contrôle à distance a également été signalée. MyTob est un Troyen qui utilise deux programmes malveillants déjà connus, Mydoom et Sdbot.worm, et est considéré comme une menace croissante par les spécialistes de la sécurité.
« Nous avons lancé une alerte de niveau moyen afin de contrôler l’expansion du ver worm_mytob.ar », a déclaré un représentant de TrendLabs. « TrendLabs a reçu différents rapports d’infection indiquant que ce ver se propage actuellement en Australie, en Chine, à Hong Kong, en Inde, au Japon, en Corée, aux Philippines, à Taiwan et aux Etats-Unis. »
Le ver se présente sous la forme d’un fichier joint à un courrier électronique, prétendant être un document relatif au compte e-mail de l’utilisateur. Après un clic sur ce fichier, le code s’installe sur la machine sous le nom « Lien Van de Kelder.exe », collecte les adresses e-mail et s’envoie vers celles-ci en utilisant son propre moteur SMTP. Les fichiers de signature de ce nouveau code malveillant sont déjà disponibles auprès des éditeurs d’antivirus.
Article traduit de VNUnet.com