Deux milliards de Go de données stockées chaque année
D’après une étude du constructeur Imation, le volume total de données stockées chaque année atteindrait 2 exaoctets, soit 2 milliards de gigaoctets !
Imation, constructeur de solutions matérielles de stockage, s’est amusé à calculer la masse de données enregistrées chaque année. Celle-ci atteindrait près de deux exaoctets de données numériques (soit 2 milliards de gigaoctets). Un volume de données qui nécessiterait environ 1 400 milliards de disquettes de 1,44 Mo !
Rapporté à l’échelle humaine, ce chiffre correspond à un volume annuel de 333 Mo de données par individu. « C’est à peu près le volume numérique représenté par les principaux ouvrages de la littérature classique allemande (romans, pièces de théâtre, art dramatique et poésie) réunis », estime le constructeur. A titre de comparaison, la production écrite moyenne d’un être humain au cours de sa vie tiendrait sur moins de cinq disquettes. « Une thèse scientifique de 320 pages de texte ne représente pas plus d’un mégaoctet de données numériques », précise Imation.
10 millions de Go via Internet
Cette génération de données est évidemment facilitée par les échanges en ligne. Les informations diffusées par Internet représenteraient ainsi dix pétaoctets environ (10 millions de Go) de données, dont l’essentiel provient de fichiers photo et vidéo (voire audio) et de logiciels. « Dix mégaoctets de données ne représentent guère plus d’une minute de vidéo, tandis qu’une radiographie de l’ensemble du corps pèse plus de vingt mégaoctets », rappelle le constructeur.
Et cette masse de données tend à augmenter de manière exponentielle. Faudra-t-il sauver ses données sur DVD tous les mois pour faire le ménage sur son disque dur ? Pas du tout. Les technologies vont évoluer, foi de constructeur de solutions de stockage. « Dans moins de dix ans, des technologies révolutionnaires, telles que l’holographie, permettront aux ordinateurs personnels de disposer d’énormes capacités de stockage, équivalentes à celles des réseaux de stockage d’une université ou d’une grande entreprise d’aujourd’hui », estime Marc Amiand d’Imation Europe.