Didi Chuxing : un tour de table puis l’IPO pour « l’Uber chinois » ?

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Négociant actuellement un tour de table, Didi Chuxing, principal concurrent d’Uber sur le marché chinois, réfute les ambitions d’IPO qui lui sont prêtées.

Un dernier tour de table avant l’IPO ? Didi Chuxing assure que non.

La firme, concurrente numéro un d’Uber sur le marché du transport de particuliers en Chine, a tordu le cou aux rumeurs selon lesquelles elle viserait une introduction en Bourse à l’horizon 2017 sur un marché d’actions aux États-Unis.

NYSE ou Nasdaq ? Les sources « proches du dossier » sur lesquelles s’appuie Bloomberg l’ignorent.

Pour Didi Chuxing, il n’y a pas lieu de se poser la question : aucune opération dans ce sens n’est prévue pour l’heure.

Ce n’est pas ce que laisse entendre Reuters, à qui l’on a évoqué une échéance plus tardive ; en l’occurrence 2018. Une cotation outre-Atlantique serait privilégiée au vu de la situation tendue en Chine : plus de 800 entreprises attendraient le feu vert des autorités.

On pourrait presque assimiler l’entrée en Bourse de Didi Chuxing à un serpent de mer : il en était question avant même que la structure actuelle ne naisse, début 2015, de la fusion de Didi Dache et Kuaidi Dache, deux poids lourds du transport de personnes.

Le contexte actuel à Wall Street n’est pas favorable aux valeurs high-tech. Pour autant, cette IPO serait, dans l’absolu, la plus importante réalisée par une société chinoise depuis Alibaba en septembre 2014. À cette occasion, le groupe Internet marchand avait levé 21,8 milliards de dollars, sur la base d’une valorisation à 168 milliards.

Celle de Didi Chuxing avoisinerait aujourd’hui les 25 milliards de dollars, en tenant du financement en cours de négociation. On évoque un montant de 3 milliards de dollars, dont 1 milliard injecté par Apple.

Du côté d’Uber, toujours pas de signe manifeste d’IPO*. L’entreprise, qui vaut plus de 60 milliards de dollars, souhaite officiellement poursuivre aussi longtemps que possible l’aventure hors des marchés publics.

Pour le moment, elle continue d’engranger les levées de fonds, mais n’est toujours pas rentable sur le marché chinois, quand Didi Chuxing dit l’être sur la moitié des 400 villes couvertes par ses 14 millions de chauffeurs.

* Il y a un an, le départ du directeur financier Brent Callicos avait été interprété comme un signal. Il n’en a finalement rien été.

Crédit photo : Mclek – Shutterstock.com

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