Display, mobile et vidéo : le podium du marché de l’e-publicité en 2014
En 2014, sur le marché de la publicité digitale, les investissements dans les secteurs du display, du mobile, de la vidéo et du social ont explosé, selon l’Observatoire de l’e-Pub du SRI.
Selon la 13ème édition de l’Observatoire de l’e-pub réalisée par PWC et présenté par le SRI (Syndicat des Régies Internet), le marché français de la publicité digitale a enregistré une intéressante croissance de 4% en 2014, pour atteindre un chiffre d’affaires de 2,896 milliards d’euros.
C’est le secteur de display qui a affiché l’année derrière la plus importante progression (+8% sur un an), à 813 millions d’euros d’investissement, derrière le search (+4%), qui continue toutefois de dominer le segment de l’e-publicité (1,74 milliard d’euros).
En 2014, le média digital est devenu, en France, le deuxième média de référence pour la publicité (25% des investissements) derrière la télévision (27% des investissements), et devant la presse (24%).
Porté par la croissance du support mobile et du local, le search poursuit sa croissance, avec une belle émergence du CPC mobile, l’arrivée de nouveaux formats (attractivité du click-to-call, liens Twitter et avis des internautes intégrés aux résultats).
La place occupée par le mobile au sein de la publicité digitale ne cesse en effet de s’accroître.
Selon ce baromètre, les investissements mobiles et tablettes (search et display) a progressé entre 2013 et 2014 de 77%, pour s’établir à 407 millions d’euros.
Sur le segment du display, la vidéo continue de gagner du terrain, avec une explosion des investissements vidéo (+65%) à 224 millions d’euros.
Cette croissance du marché vidéo est tirée par une dynamique appréciable des différents segments : la catch-up TV qui permet de dynamiser l’offre digitale des chaînes TV, sans oublier la publicité vidéo pre-roll.
Par ailleurs, le social continue sa percée sur le marché français. Les revenus publicitaires générés par les réseaux sociaux ont augmenté de 45% en 2014 par rapport à 2013, à 203 millions d’euros d’investissements.
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