Inutile de revenir sur l’ambiance folle qui s’est emparée le mois dernier de la salle de conférence de Macworld alors que l’iCEO d’Apple dévoilait la nouvelle souris et le nouveau clavier d’Apple (voir notre édition du 20 juillet 2000). Si celui-ci ne fait que resservir un modèle déjà commercialisé il y a quelques années, celle-là, fournie en standard sur tous les nouveaux modèles de Macintosh, se propulse à la vitesse de la lumière.
Plus de pièces en mouvements dans ce périphérique. Il s’agit d’une souris optique comme il en existe déjà une palanquée dans le monde Wintel. Qu’est-ce qui la différencie ? Pour le comprendre, il faut démonter la souris, ce qui n’est pas du tout recommandé, car Apple semble l’avoir fabriquée de telle manière qu’elle ne livre pas ses secrets sans quelques fractures !
Le bouton, qui recouvre en fait toute la souris, est une coque transparente. En dessous, on trouve une seconde « peau », de couleur noire, brillante, sur laquelle le logo siège fièrement. Cette coque se retire également pour laisser découvrir la minuscule carte électronique qui se cache en dessous. On y trouve soudées quelques pièces essentielles : le mécanisme du bouton, le connecteur USB, la puce de traitement du signal fourni par la caméra, un miroir et une lentille destinés à focaliser la lumière transmise par une LED (un composant électronique émettant de la lumière – rouge pour l’occasion). On y trouve également un contrôleur chargé de transformer les informations captées par la souris en informations qui transiteront vers l’ordinateur par le biais du câble USB.
« Alors, comment ça marche ? », dira le néophyte. Comme dans toute souris optique. A une seule différence : les ingénieurs d’Apple ont réduit l’espace qu’occupe la partie optique. Cette performance leur a permis de gagner de la place et d’accroître la précision de la souris. La LED transmet donc sa lumière rouge au travers d’un prisme vers la surface sur laquelle repose l’animal. L’angle sous lequel vient frapper la lumière est de 30°, un angle qu’on trouve le soir au coucher du soleil. Cet angle est nécessaire pour distinguer des différences sur la surface utilisée (un tapis de souris ou autre). La lentille sert à concentrer l’attention de la caméra, qui prend 1500 images microscopiques par seconde, de cette surface illuminée. Résultat : le champ de vision de la souris d’Apple est le double des autres souris déjà sur le marché, et son efficacité préservée jusqu’à des accélérations de 42 centimètres par seconde !
L’effort technologique réalisé permet le design novateur du « mulot » : les petites entrailles de la souris optique d’Apple permettent l’extravagance de ce bouton enrobant caractéristique. 85 % de sa surface peuvent être « cliqués ». Cette nouvelle souris Apple ne se démarque toutefois pas tant que cela dans son utilisation, dont les sensations peuvent être comparées à celles de la souris ADB II. L’oeil électronique en plus.
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