Le 30 septembre prochain, près de deux ans après sa mise sur pied à l’initiative d’un consortium réunissant les principaux studios de Hollywood, le dispositif de diffusion UltraViolet investira le marché français.
La couverture s’étendra dans la foulée à l’Allemagne, puis au Benelux, avec cependant des doutes persistants quant à l’implication des enseignes de distribution et des éditeurs, ainsi que la réception auprès du consommateur final.
Pour l’heure, équipementiers et diffuseurs outre-Atlantique s’impliquent, sous la houlette du Digital Entertainment Content Ecosyste (DECE), dans la standardisation de ce format qui repose sur le cloud et les DRM.
Avec l’objectif d’investir les écosystèmes de vidéo à la demande, UltraViolet consiste à octroyer aux consommateurs d’oeuvres numériques de divertissement stockées sur support optique une copie digitalisée disponible dans un casier numérique accessible depuis tout terminal connecté.
En toile de fond, un défi d’interopérabilité. La prise en charge d’un maximum de 6 comptes d’utilisateurs par foyer s’inscrit dans cette logique.
UltraViolet est également censé faciliter la transmission légale d’un contenu entre plusieurs appareils sans avoir à le télécharger à plusieurs reprises.
En conséquence, les DRM sont au coeur du dispositif, promu comme « une nouvelle façon de stocker et de visionner du contenu numérique » – tout en s’inscrivant de fait dans la lutte contre le piratage.
Plus de onze millions de foyers américains ont adopté le concept, à en croire Mark Teitell.
Le Directeur général du DECE, qui s’est confié à Home Media Magazine, évoque un premier écho pareillement favorable en Europe, avec 500 000 utilisateurs recensés au Royaume-Uni.
En France, la démocratisation de l’UltraViolet passera par une campagne publicitaire transversale et l’implantation, dans des points de vente agréés, de bornes de téléchargement.
Les grandes surfaces et détaillants de produits électroniques seront progressivement équipés en appareils conformes au standard (platines Blu-Ray, Smart TV, etc.), certifiés par la Secure Content Association.
Autre problématique, les prix. A l’heure actuelle, aux Etats-Unis, les films UltraViolet en qualité HD sont facturés 19,99 dollars (12,99 dollars en SD), bien plus onéreux qu’un DVD traditionnel.
En outre, la visibilité des contenus reste moindre : les plates-formes majeures comme iTunes, Google Play et Amazon ne sont pas encore dans la boucle…
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