Docker est un projet d’origine française qui mérite d’être suivi au regard de son adoption dans la sphère IT. Car cette plateforme open source, qui se présente comme un containeur Linux, remporte un grand succès auprès des développeurs et des investisseurs.
Basée à San Francisco, la société vient de lever 40 millions de dollars auprès d’un pool de fonds d’investissement qui confirme son intérêt pour l’approche technologique (Benchmark Capital, Greylock Partners, Insight Ventures et Trinity Ventures) mais aussi de Jerry Yang (co-fondateur de Yahoo). Dans le courant de l’été, Silicon.fr évoquait déjà une valorisation à 400 millions de dollars.
Au début de l’année, on retrouvait ce club de fonds dans une levée de fonds de 15 millions de dollars. L’ex-DotCloud a bien réussi sa reconversion (déjà, sous cette dénomination en 2011, elle avait levé 10 millions de dollars). C’est une belle aventure pour Solomon Hykes (promotion Epitech 2006) qui se poursuit.
Son projet a été initialement repéré par Y Combinator, le célèbre incubateur ancré dans la Silicon Valley. En 2010, le projet émerge à peine qu’il attire l’attention des investisseurs (et c’est parti avec une première cagnotte de 800 000 dollars). Que de chemin parcouru…
Dans une contribution blog, Ben Golub, CEO de Docker, explique que ce nouvel apport d’argent frais va « permettre d’élargir et améliorer la plateforme Docker, notre écosystème de développeurs et de partenaires, contributeurs, tout en développant des services pour les entreprises ». Fort d’un écosystème de 600 contributeurs, l’éditeur est en mesure de dresser une liste de 13 000 projets Docker sur GitHub (hébergement de projets et développement en mode collaboratif).
Vous voulez avoir un échantillon des sociétés qui ont adoubé Docker ? Les références viennent du monde entier : RackSpace (USA), Yandex (Russie), Baidu (Chine), eBay USA) ou encore Spotify (Europe).
De quelle technologie parle-t-on ? Silicon.fr l’a présente ainsi. Téléchargé plus de 20 millions de fois, Docker constitue un « système de packaging qui permet de prendre n’importe quel code source, n’importe quelle application et de l’envelopper, avec toutes ses dépendances, dans un objet unique ».
Signe particulier : la dimension « self-contained ». C’est à dire le fait de pouvoir manipuler une application dans un container autosuffisant, indépendant de la plateforme système sur laquelle elle se lance, le tout en quelques secondes pour les plus lourdes d’entre elles.
L’avantage par rapport aux machines virtuelles ? On ne virtualise pas un environnement complet (OS compris). Avec Docker, chaque container n’embarque que le code indispensable à l’application et s’adresse à l’OS et aux ressources logicielles présentes sur le serveur pour le reste.
« Vous verrez des efforts continus pour apporter des progrès dans le support des containeurs multi-Docker. Des avancées doivent être réalisées dans l’orchestration, le scheduling, la mise en cluster, le stockage et le réseau », explique Ben Golub.
Docker densifie progressivement son offre en cherchant des talents à l’extérieur. Ainsi, l’éditeur a acquis Orchard Laboratories, une petite société de Londres dans laquelle deux développeurs (Ben Firshman et Aanand Prasad) ont créé des outils pour gérer les conteneurs (Fig).
Désormais disponible dans une version 1.2, le projet Docker est intégré à des distributions Linux phare, comme Red Hat ou Ubuntu.
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