Dans le sillage de Microsoft, Facebook et Yahoo, LinkedIn fait à son tour la lumière sur la teneur de ses relations avec les Etats qui cherchent à s’approprier des données d’utilisateurs.
Le réseau social BtoB réactualise à cet effet son rapport semestriel dit ‘de transparence’ et dont la quatrième occurrence couvre la période du 1er janvier au 30 juin 2013.
Y sont compilées les demandes émises par des autorités gouvernementales au nom de la sécurité nationale, mais aussi les sollicitations reçues dans le cadre d’enquêtes judiciaires, pour des cas de fraude, des assassinats, des disparitions d’enfants ou encore la prévention de suicides.
Certaines informations relevant du secret défense, typiquement les requêtes relatives à la protection du territoire et la nature exacte des données communiquées aux agences de renseignement, ne figurent pas dans ce compte rendu.
Mais le périmètre du rapport s’étend aussi à l’ensemble des pays où LinkedIn dispose d’entités juridiques.
Le constat est sans appel : quand les requêtes se comptent par milliers chez les autres entreprises IT (Apple, Facebook, Microsoft…) impliquées dans l’affaire PRISM, elles ne se dénombrent qu’en dizaines chez LinkedIn.
Les 83 demandes reçues au cours du 1er semestre 2013 concernent 97 utilisateurs, soit 0,0005% des 225 millions d’inscrits sur la plate-forme.
Elles émanent de 9 pays, dont les États-Unis, qui restent les plus demandeurs, avec 70 sollicitations portant sur 84 comptes.
57% de ces demandes ont été traitées – intégralement ou partiellement – par la révélation de données numériques parmi lesquelles des informations de contact, des photos ou encore des documents personnels.
La seule requête traitée n’émanant pas des États-Unis provenait du Danemark. La France ne figure pas dans le classement.
LinkedIn évoque « la complexité du système américain » concernant les procédures légales applicables au niveau étatique pour obtenir des données personnelles.
Et d’en appeler l’administration Obama à davantage de clarté : « Toutes les données, qu’elles soient stockées sous forme analogique ou numérique, sur des ordinateurs ou dans le cloud, devraient être placées sous le cadre de protection défini par le 4e amendement de la Constitution des Etats-Unis d’Amérique« .
A noter qu’au global, LinkedIn n’avait jamais autant été sollicité en l’espace d’un semestre. Tout du moins depuis la publication de son premier rapport, fin 2011.
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Crédit illustration : Jirsak – Shutterstock.com
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