La semaine de Google Street View, le service de cartographie de la firme de Mountain View qui offre des prises de vue à 360° de plusieurs villes dans le monde, s’annonce riche. Après l’annonce de l’utilisation d’un tricycle dans les rues de Paris pour photographier les zones inaccessibles en voiture, les petits bras armés de Google se baladent cette semaine dans les jardins du château de Versailles, sur leurs tricycles équipés de neuf appareils photo. Ainsi, dès la fin de l’année, les internautes pourront parcourir virtuellement les allées du ce monument royal grâce à Google Street View.
Face à cette popularité grandissante, la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) garde un œil sur ce service, qui a suscité de nombreuses polémiques, notamment aux Etats-Unis, au Japon et en Grèce. Certaines personnes accusent en effet Google Street View de violer la vie privée en photographiant des personnes, des maisons et des voitures sans autorisation préalable.
Lors de son lancement en France en juillet 2008, la CNIL avait pris les devants en demandant à Google Street View de respecter les règles européennes comme le « floutage » des visages et des plaques d’immatriculation pris en photos par les véhicules de Google.
Perfectionner le « floutage » des photos et la suppression des images brutes
Malgré les efforts mis en place par le service de géolocalisation de la firme de Moutain View, la CNIL affirme pourtant continuer à recevoir des plaintes, sans en dévoiler le nombre exact, et assure qu’elle reste donc « vigilante sur le sujet ». L’autorité administrative indépendante en charge de la protection des données personnelles tient malgré tout à souligner les progrès réalisés par Google Street View, notamment en matière d’information, car le service de géolocalisation indique désormais « les périodes de prises de photographies dans les villes », en prévenant « les offices du tourisme des villes concernées » et en identifiant « clairement ses vélos ».
Toutefois, la technique de « floutage » n’est pas encore efficace à 100%, souligne la CNIL. Un « certain nombre » de plaintes concernent ainsi ce dysfonctionnement. Mais la firme de Mountain View fait preuve de bonne volonté.
L’autorité administrative française rappelle ainsi que Google Street View a mis en place sur son service une rubrique « Signaler un problème », qui permet à tout internaute demander en ligne le « floutage », voire la suppression d’une photo litigieuse. Mais le délai concernant le traitement desdemandes laisse encore à désirer… Par ailleurs, Google s’est engagé à supprimer de sa base, au bout d’un certain temps, les images brutes pas encore floutées. Mais la durée de cette conservation n’a toujours pas été communiquée à la CNIL.
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