À la suite de plusieurs pays européens, dont la France et l’Allemagne, et à la perquisition, la semaine dernière, des bureaux de Google en Corée du Sud dans le cadre d’une nouvelle affaire de collecte insidieuse de données Wi-Fi, Street View est de nouveau au centre d’une polémique en Europe.
Selon l’AFP, le mois dernier, en Espagne, la juge Raquel Fernandino a été saisie d’une plainte déposée par l’Apedanica, une association de promotion des droits des internautes espagnols.
Elle accuse Google d’avoir collecté et stocké les données d’utilisateurs connectés à des réseaux Wi-Fi non protégés. Ces données ont été interceptées par les équipes mobiles de Street View embarquées à bord des « Google Cars ».
En juin dernier, Google avait déjà dû remettre les disques durs contenant des données personnelles interceptées par l’équivalent local de notre CNIL.
Raquel Fernandino a par ailleurs convoqué un représentant légal de Google en Espagne afin qu’il puisse comparaître dans le cadre de cette affaire début octobre.
Rappelons que la loi espagnole stipule que toute interception non autorisée de données est interdite et que toute personne qui ne respecterait pas cette loi encourt une peine pouvant aller jusqu’à 4 ans de prison.
Depuis le début de ces affaires de collecte de données transitant par des réseaux Wi-Fi non sécurisés, Google n’a de cesse de présenter ses excuses et de jouer, a posteriori, la transparence tout en affirmant haut et fort offrir sa plus totale collaboration pour répondre aux questions soulevées par les associations ou les institutions des différents pays concernés.
Si la firme de Mountain View s’est engagée à détruire, sous contrôle d’une société tierce, toutes les données Wi-Fi litigieuses récupérées par ses véhicules Street View, elle oublie de rappeler certains incidents relatifs à ces problèmes de confidentialité des données et notamment le cas de cet ingénieur de Google qui, certes sur initiative personnelle, avait introduit un code logiciel afin de récupérer des données personnelles.
A ce jour, des enquêtes concernant ces problèmes de confidentialité des données personnelles sont en cours dans une dizaine de pays.
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