C’est un vieux serpent de mer qui remonte à 2004 mais, cette fois, le projet arrive à son terme.
Le dossier médical personnalisé (DMP) entrera en fonction dans les prochains jours, assure Le Figaro.
Avec l’aval de la CNIL « qui autorise les applications informatiques nécessaires à la première phase de sa généralisation ».
Rappelons que le DMP entend autoriser le stockage en ligne des données médicales propres au patient.
Il sera ainsi consultable par les praticiens autorisés à y accéder, ce qui devrait réduire les risques d’erreurs de diagnostique et éviter de refaire des examens dont les résultats sont perdus dans la nature.
Au final, le DMP vise donc à simplifier la gestion du patient et à générer des économies.
Après moult faux départs, le projet DMP est donc reparti de zéro en 2009 sous l’égide de l’ASIP-santé (Agence des systèmes d’information partagés de santé), une agence dédiée à l’informatisation de la santé.
Celle-ci a notamment choisi de confier la mise en oeuvre de l’hébergement des données à caractères privées du patient à un seul prestataire : le consortium créé entre La Poste et la SSII Atos Origin.
Selon Silicon.fr, Xavier Bertrand, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé, devrait inaugurer en janvier la partie dédiée aux patients du site officiel dmp.gouv.fr.
Les assurés pourront ainsi, à partir de mars 2011, gérer l’accès à leurs données en sélectionnant notamment les médecins qui pourront y accéder.
L’ASIP Santé se donne, elle, cinq ans avant de juger du succès ou de l’échec du programme.
D’ailleurs, le groupement vient de confirmer par communiqué que « la mise en production du DMP » à partir du 16 décembre 2010.
Mais seul un nombre restreint de professionnels de santé sera sollicité dans les régions d’expérimentation du DMP avec l’accord des patients concernés.
Assiste-t-on à l’émergence d’un nouveau modèle pour l’informatique de santé en France ?
Hier, les éditeurs Cegedim, Axilog et Imagine Editions ont été homologués « DMP compatibles » après la publication par l’ASIP Santé d’un Cadre national d’interopérabilité des systèmes d’information de santé.
La télémédecine au centre d’un appel à projets |
Mi-octobre, l’ASIP Santé a publié un premier appel à projets consacré à la « télémédecine », un ensemble d’activités innovantes, inscrites dans la loi « Hôpital, Patients, Santé et Territoires » (HPST). Ce qui peut prendre plusieurs formes : téléconsultation, télé expertise, télé assistance… « En France, plusieurs projets pilotes ont été initiés ces dernières années et permettent d’entrevoir les principes organisationnels et techniques qu’il convient de développer pour assurer un déploiement cohérent et pérenne de la télémédecine », rappelle l’ASIP Santé. Une préoccupation européenne également à en croire les textes : en 2010, le Conseil européen a rappelé que l’un des objectifs de la stratégie communautaire en matière de santé (2008-2013) s’appuyait sur les technologies de l’information, appliquées aux systèmes de soins de santé. |
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