DRAM : le salut d’Elpida ne passera pas par Toshiba
Spécialiste de la DRAM, le japonais Elpida, criblé de dettes, a déposé le bilan pour se mettre en quête d’un repreneur. Candidat numéro un au rachat, son compatriote Toshiba jette l’éponge, au soulagement de ses actionnaires.
Candidat numéro un au rachat de son compatriote Elpida, le japonais Toshiba passe la main, au soulagement de ses actionnaires, qui entrevoyaient vraisemblablement en cette acquisition un cadeau empoisonné plus qu’un quelconque apport technologique ou financier.
Spécialiste de la DRAM et troisième fabricant mondial, Elpida croule en effet sous les dettes, avec une perte globale de 4,13 milliards de dollars ponctuée d’obligations de remboursement à hauteur de 846 millions de dollars.
La société a récemment déposé le bilan pour se mettre en quête d’un repreneur. Ses dirigeants fondaient de nombreux espoirs en cet intérêt prononcé qu’affichait Toshiba.
Mais la réalité du marché a refréné les ardeurs du constructeur nippon, qui s’est peu à peu désengagé de la course au rachat : l’essor des plates-formes mobiles a durablement érigéla flash NAND comme la référence en termes de modules mémoire, au détriment de la DRAM, qui équipe les PC traditionnels.
Au début du mois, Toshiba tentait une alliance avec le coréen SK Hynix Semiconductor, dans l’optique de faire front face à l’américain Micron, qui aurait quant à lui proposé 1,4 milliard de dollars.
Les pourparlers n’auraient toutefois pas abouti, à en croire Reuters, qui fonde ses propos sur des sources dites proches du dossier.
A la table du deuxième tour d’offres tenu ce 20 avril, resteront a priori le coréen SK Hynix Semiconductor et l’américain Micron. Les fonds d’investissement Hony Capital et TPG Capital, qui se sont signalés entretemps, n’ont pour l’heure pas donné suite à leurs démarches.
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