Ce lundi, le cours du bitcoin est brièvement passé sous la barre des 4 400 dollars ; une première depuis près d’une semaine.
La baisse, subite, a coïncidé avec l’annonce, par la banque centrale chinoise, de l’interdiction des ICO.
Les autorités sur place estiment que ces opérations, qui consistent à lever des fonds par émission de « jetons » numériques (les tokens) ensuite échangeables sur un marché secondaire, sont source de fraudes, de systèmes pyramidaux et d’autres « activités criminelles » qui « perturbent l’équilibre économique et financier ».
Via sa commission de supervision des risques financiers sur Internet, la banque centrale a synthétisé ses mesures dans une circulaire du 2 septembre 2017 cosignée par d’autres agences gouvernementales.
Les personnes physiques et morales devront non seulement s’abstenir d’organiser des ICO, mais aussi rembourser les sommes qu’elles auraient déjà levées par ce biais. Quant aux plates-formes d’échange, elles s’assureront de ne plus proposer de services associés.
Plusieurs d’entre elles – ICOINFO le 30 août, ICOCOIN le 2 septembre, etc. – avaient déjà suspendu leur activité dans ce domaine, plus particulièrement à la lumière d’une esquisse de projet législatif publiée le 25 août par l’exécutif chinois sur la question des levées de fonds illégales.
Les cryptomonnaies sont évoquées dans le document en question, qui établit, entre autres, que les participants aux opérations visées devraient être « considérés comme responsables de leurs pertes ».
Une position reprise par la National Internet Finance Association of China la semaine passée. Le groupement d’institutions financières monté en mars 2016 par la banque centrale chinoise avait averti du danger des ICO, dont les instigateurs ne créent pas nécessairement de société et décrivent parfois leur projet de manière insuffisamment informative.
D’après les statistiques du gouvernement, 65 ICO ont été réalisées en Chine au 1er semestre 2017, pour l’équivalent d’un peu plus de 300 millions d’euros levé auprès d’environ 100 000 investisseurs. Mais c’est bien sur les marchés secondaires que circulent l’essentiel des flux.
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