Dreamweaver 4 : la création Web au complet
Macromedia, leader de la création Web et éditeur du format Flash, annonce les versions 4 de Dreamweaver, Ultradev et Fireworks. Un an à peine après la version 3 et quelques mois après la sortie d’Adobe Golive 5, son principal concurrent.
« Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour le Web designer. » C’est par cette paraphrase complétée d’une animation qu’est accueilli le visiteur sur le site américain de Macromedia. L’objet de cette mise en scène ? L’annonce de Dreamweaver, UltraDev et Fireworks en versions 4, un an à peine après les dernières mises à jour.
Macromedia a compris qu’on ne pouvait pas développer des sites complexes sans, tôt ou tard, intervenir dans le code. Dreamweaver, offre un mode de travail partagé entre l’édition de mise en page et la saisie du code. Un système de bascule assure la transition d’un mode à l’autre à travers une seule fenêtre. La technologie Roundtrip assurant la génération d’un code respectueux du standard HTML 4.0. La saisie de code se voit facilitée par l’utilisation d’un vrai éditeur HTML, complété d’un débogueur de Javascript. Un index développé par O’Reilly & Associates facilite l’apprentissage du HTML, des CSS et du Javascript avec, notamment, des exemples en ligne. La création de textes et de boutons au format Flash peut désormais se faire directement dans Dreamweaver. Une meilleure gestion des calques est annoncée notamment à travers des fonctions de glisser-déposer.
Support du format Photoshop
L’optimisation de la production reste l’objectif de Macromedia au fil des versions. Fireworks 4 répond à cet objectif en facilitant, notamment, la création de menus déroulants à travers un environnement visuel en « pas-à-pas ». Selon l’éditeur, cette nouvelle ergonomie « permet de réaliser en quelques minutes des tâches qui nécessitaient plusieurs jours de travail ». Les graphistes apprécieront par eux-mêmes. Cette version 4 augmente l’interactivité des images grâce à des implémentations d’animations, la création de rollovers par glisser-déposer, la création de masques aussi bien sur les formats bitmap que vectoriel, et un nouvel environnement d’automatisation de tâches (batch). A noter également le support du format Photoshop en import comme en export. Bien qu’indépendantes, ces deux applications sont parfaitement intégrables l’une à l’autre afin de rendre transparents les échanges de graphiques, de calques et de code.
Développeur de scripts dynamiques
Enfin UltraDev, dont le numéro de version passe directement de 1 à 4 afin de normaliser la gamme, est un Dreamweaver augmenté des fonctions de gestion de base de données. Au menu des nouveautés, UltraDev ajoute la connexion de pages de statistiques à n’importe quelle base de données et offre la prévisualisation du comportement de l’affichage des calques lors du rafraîchissement des informations. L’utilitaire Compound Object assiste la composition de scripts serveurs dont l’authentification d’utilisateur ou la mise à jour d’une base. En revanche, si UltraDev développe du code aux formats ASP, JSP (Netscape server) ou CFML (ColdFusion), il ne supporte toujours pas le PHP.
Les versions américaines sont attendues pour décembre aux prix de 299 dollars (environ 2 300 francs) l’unité pour Dreamweaver et Fireworks 4 ou de 499 dollars (3 800 francs) les deux dans une suite Studio. UltraDev 4 sera proposé seul à 599 dollars (4 500 francs) ou 699 dollars (5 300 francs) avec Fireworks. Il faudra patienter jusqu’en février pour les versions françaises dont les prix ne sont pas encore fixés. Ces nouvelles versions apparaissent à peine un an après les versions 3. Et surtout, quelques mois après la sortie de Golive 5, leur principal concurrent, édité par Adobe.
Pour en savoir plus :